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Text/Jacques Lacan/Encore/21 Novembre 1972

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{| width="470"| align="center" |[../index.htm <font facestyle="Arial">[[Imagemargin-left:acheronlogo.jpg|453px|Acheronta auto;margin- Revista de Psicoan�lisis y Cultura]]</font>]right:auto;"
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{| width="470" border="1"
| bgcolor="#D1D1A5C1E3FB" align="center" | <font size="4" face="Arial">'''[[Encore]]<br />'''</font><font size="3" face="Arial"BR>'''S�minaire Séminaire de Jacques [[Lacan]]<br />'''</font><font size="2" face="Arial"BR>'''Version VRMNAGRLSOFAFBYPMB'''</font>
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<center><font size="2" face="Arial">'''Mardi 21 novembre 1972'''</font></center>
 
<blockquote>
 
<font size="2" face="Arial">Il m’est arriv� de ne pas publier l’''�thique de la [[psychanalyse]] 1''</font><font size="1" face="Arial">.</font><font size="2" face="Arial"> En ce [[temps]]-l�, c’�tait une forme, chez moi, de la politesse : � apr�s-vous, j’vous-en-prie �, � j’vous-en-pire �, � passez-donc-les-pr�s-vous…  �</font>
<font sizepoem style="2border: 2px solid #d6d2c5; background-color: #f9f4e6; padding: 1em;" face="Arial">Avec le temps, j’ai pris l’habitude de m’apercevoir qu’apr�s tout je pouvais en [[dire]] un peu plus. Et puis, je me suis aper�u que ce qui constituait mon cheminement c’�tait quelque [[chose]] de l’[[ordre]] du � je n’ en veux rien savoir�. C’est sans doute ce qui aussi, avec le temps, fait que encore je suis l�, et que vous aussi vous �tes l�, je m’en �tonne toujours, encore !</font>'''Mardi 21 novembre 1972'''
<font size="2" face="Arial">Il y a quelque chosem’est arrivé de ne pas publier l’Éthique de la psychanalyse 1. En ce temps-là, depuis quelque tempsc’était une forme, qui me favorise c’est qu’il y a aussi chez vousmoi, chez de la grande masse de ceux qui sont l�politesse : « après-vous, un m�mej’vous-en-prie », « j’vous-en [[apparence]] un m�me � je n’en veux rien savoir �. </font>-pire », « passez-donc-les-près-vous… »
<font size="2" face="Arial">Seulement Avec le temps, j’ai pris l’habitude de m’apercevoir qu’après tout est l�je pouvais en dire un peu plus. Et puis, est-je me suis aperçu que ce le m�me ? le � je n’en qui constituait mon cheminement c’était quelque chose de l’ordre du « je n’ en veux rien savoir � d’un certain [[savoir]] savoir». C’est sans doute ce qui aussi, avec le temps, fait que encore je suis là, et que vous est transmis par bribes. Est-ce bien de cela qu’il s’agit ? Je ne crois pas.</font>aussi vous êtes là, je m’en étonne toujours, encore !
<font size="2" face="Arial">Et m�meIl y a quelque chose, c’est bien parce que depuis quelque temps, qui me favorise c’est qu’il y a aussi chez vous me supposez partir d’ailleurs dans ce � je n’en , chez la grande masse de ceux qui sont là, un même, en apparence un même « je n’en veux rien savoir � que ce suppos� vous lie � moisavoir ». </font>
<font size="2" face="Arial">De sorte que s’il Seulement tout est [[vrai]] que je dise qu’� votre �gard là, est-ce le même ? le « je ne puis �tre ici qu’en [[position]] d’[[analysant]] de mon � je n’en n’en veux rien savoir �, d’ici que savoir » d’un certain savoir qui vous atteigniez le m�me, il y aura une paye,et c’est est transmis par bribes. Est-ce bien ce qui fait que c’est seulement que, quand le v�tre vous appara�t suffisant, vous pouvez, si vous �tes, inversement de mes analysants 2, vous pouvez normalement vous d�tacher de votre [[analyse]]cela qu’il s’agit ? Je ne crois pas. </font>
<font size="2" face="Arial">Il n’y aEt même, contrairement � c’est bien parce que vous me supposez partir d’ailleurs dans ce qui s’�met, nulle [[impasse]] de ma position d’[[analyste]] avec « je n’en veux rien savoir » que ce que je fais ici � votre �gardsupposé vous lie à moi.</font>
<font size="2" face="Arial">L’ann�e derni�re, j’ai intitul� ce De sorte que s’il est vrai que je croyais pouvoir vous dire � …  ou pire �, dise qu’à votre égard je ne puis � �a s’''oupire ''�, s apostrophe. �a n’a être ici qu’en position d’analysant de mon « je n’en veux rien � faire avec je ou tu : � je ne t’''oupire'' pas �savoir », ni � tu ne m’''oupires''�. Notre chemind’ici que vous atteigniez le même, celui du [[discours]] [[analytique]]il y aura une paye, ne progresse que de cette limite �troite, de et c’est bien ce tranchant du couteau qui fait qu’ailleurs �a ne peut que soupirer. C’est ce discours qui me supportec’est seulement que, et pour quand le recommencer cette ann�evôtre vous apparaît suffisant, je vais d’abord vous supposer au lit… un lit pouvez, si vous êtes, inversement de plein emploimes analysants 2, � deuxvous pouvez normalement vous détacher de votre analyse.</font>
<font size="2" face="Arial">Ici il faut que je m’excuse aupr�s de quelqu’unIl n’y a, contrairement à ce qui ayant bien voulu s ’enqu�rir s’émet, nulle impasse de ma position d’analyste avec ce qu’est mon discours, un juriste pour le [[situer]], j’ai cru pouvoir pour lui faire sentir ce qui en est le fondement, c’est � savoir que le [[langage]] �a n’est pas l’�tre parlantje fais ici à votre égard. </font>
<font size="2" face="Arial">Je lui ai dit L’année dernière, j’ai intitulé ce que je croyais pouvoir vous dire « … ou pire », puis « ça s’oupire », s apostrophe. Ça n’a rien à faire avec je ou tu : « je ne me trouvais t’oupire pas d�plac� d’avoir � parler dans une facult� de [[droit]]», celle o� il est sensible, sensible par ce qu’on appelle l’[[existence]] des [[codes]]ni « tu ne m’oupires». Notre chemin, celui du [[code]] civildiscours analytique, du code p�nal et ne progresse que de bien d’autrescette limite étroite, de ce tranchant du couteau qui fait qu’ailleurs ça ne peut que le langage �a se tient l�, c’est � partsoupirer. C’est ce discours qui me supporte, et que l’�tre parlantpour le recommencer cette année, ce qu’on appelle les hommesje vais d’abord vous supposer au lit… un lit de plein emploi, il a affaire � �a tel que �a s’est constitu� au cours des �gesà deux. </font>
<font size="2" face="Arial">Alors commencer par vous supposer au lit, bien s�r Ici il faut qu’� son endroit que je m’en excuse ! Je n’en d�collerai pas pourtant aujourd’huim’excuse auprès de quelqu’un, et si je peux m’en excuser c’est � lui rappeler qu’au fond qui ayant bien voulu s ’enquérir de tous les droitsce qu’est mon discours, un juriste pour le situer, il y a j’ai cru pouvoir pour lui faire sentir ce dont je vais parlerqui en est le fondement, c’est à savoir la [[jouissance]]. Le droit �a parle de �a, que le droit �a ne m�conna�t langage ça n’est pas m�me ce d�part, ce bon droit coutumier dont se fonde l’usage du concubinat, ce qui veut dire coucher ensemblel’être parlant.</font>
<font size="2" face="Arial">�videmment Je lui ai dit que je vais partir d’[[autre]] chose, ne me trouvais pas déplacé d’avoir à parler dans une faculté de ce qui dans le droit [[reste]] voil�, � savoir celle où il est sensible, sensible par ce qu’on en faitqu’on appelle l’existence des codes, du code civil, du code pénal et de bien d’autres, s’�treindre. Mais �a c’est parce que je pars de la limitele langage ça se tient là, d’une limite dont en effet il faut partir pour �tre s�rieuxc’est à part, ce et que j’ai d�j� comment� 3 : pouvoir �tablir la s�riel’être parlant, la s�rie de ce qui s’en approchequ’on appelle les hommes, il a affaire à ça tel que ça s’est constitué au cours des âges.</font>
<font size="2" face="Arial">L’usufruit 4 �a c’est Alors commencer par vous supposer au lit, bien une [[notion]] sûr il faut qu’à son endroit je m’en excuse ! Je n’en décollerai pas pourtant aujourd’hui, et si je peux m’en excuser c’est à lui rappeler qu’au fond de droit et qui r�unit en un seul mot ce que d�j� j’ai rappel� dans tous les droits, il y a ce s�minaire sur l’�thique dont je parlais tout � l’heurevais parler, à savoir la diff�rence qu’il y a jouissance. Le droit ça parle de l’outil 5ça, le droit ça ne méconnaît pas même ce départ, ce bon droit coutumier dont se fonde l’usage du concubinat, qu’il y a de l’utile � la jouissancece qui veut dire coucher ensemble.</font>
<font size="2" face="Arial">L’utile �a sert � quoi ? C’est Évidemment je vais partir d’autre chose, de ce qui n’a jamais �t� bien d�fini dans le droit reste voilé, à savoir ce qu’on en raison d’un respectfait, d’un respect prodigieux s’étreindre. Mais ça c’est parce que gr�ce au langage l’�tre parlant a je pars de la limite, d’une limite dont en effet il faut partir pour le moyenêtre sérieux, ce que j’ai déjà commenté 3 : pouvoir établir la série, la série de ce qui s’en approche. </font>
<font size="2" face="Arial">L’usufruit �a veut dire qu’on peut [[jouir]] L’usufruit 4 ça c’est bien une notion de ses moyens mais qu’il ne faut pas les gaspiller ; quand on a re�u droit et qui réunit en un h�ritageseul mot ce que déjà j’ai rappelé dans ce séminaire sur l’éthique dont je parlais tout à l’heure, on en à savoir la différence qu’il y a l’usufruit, on peut en jouir � condition de ne pas trop en user. C’est bien l� qu’est l’[[essence]] du droit, c’est de r�partirl’outil 5, qu’il y a de distribuer, de r�tribuer ce qu’ il en est de l’utile à la jouissance.</font>
<font size="2" face="Arial">Mais qu’est-ce que c’est que la jouissance L’utile ça sert à quoi ? C’est l� pr�cis�ment C’est ce quin’a jamais été bien défini en raison d’un respect, d’un respect prodigieux que grâce au langage l’être parlant a pour l’instant, se r�duit � nous d’une [[instance]] n�gative. La jouissance c’est ce qui ne sert � rien, seulement �a n’en dit pas beaucoup plus longle moyen.</font>
<font size="2" face="Arial">Ici je pointe la r�serve qu’implique ce [[champ]] L’usufruit ça veut dire qu’on peut jouir de ses moyens mais qu’il ne faut pas les gaspiller ; quand on a reçu un héritage, on en a l’usufruit, on peut en jouir à condition de ne pas trop en user. C’est bien là qu’est l’essence du droit, du droit � c’est de répartir, de distribuer, de rétribuer ce qu’ il en est de la jouissance. Le droit ce n’est pas le devoir. Rien ne force personne � jouir, sauf le [[surmoi]]. Le surmoi c’est l’imp�ratif de la jouissance : jouis ! </font>
<font size="2" face="Arial">C’est le commandement Mais qu’est-ce que c’est que la jouissance ? C’est là précisément ce qui part, d’o� ? c’est bien l� que pour l’instant, se trouve le point tournant qu’interroge le discours analytiqueréduit à nous d’une instance négative. La jouissance c’est ce qui ne sert à rien, seulement ça n’en dit pas beaucoup plus long. </font>
<font size="2" face="Arial">C’est bien sur Ici je pointe la réserve qu’implique ce chemin que j’ai essay� dans un tempschamp du droit, du droit à la jouissance. Le droit ce n’est pas le temps de l’�apr�s-vous � que j’ai laiss� passer, pour montrer que si l’analyse nous permet d’avancer dans une certaine question, c’est bien que nous devoir. Rien ne pouvons nous en tenir � ce dont je suis parti assur�ment respectueusement : � ce dont je suis parti soit de l’''�thique'' d’Aristote 6force personne à jouir, pour montrer quel [[glissement]] s’�tait fait avec sauf le tempssurmoi. </font>Le surmoi c’est l’impératif de la jouissance : jouis !
<font size="2" face="Arial">Glissement C’est le commandement qui n’est pas progr�spart, glissement qui est contour, glissement qui, d’une consid�ration au sens propre du terme, d’une consid�ration de l’�tre qui �tait celle d’Aristote, a fait venir au temps de l’utilitarisme de [[Bentham]] 7 au temps de la ''Th�orie des fictions 8'', au temps de ce qui du langage a d�montr� la valeur d’outil, la valeur d’usaged’où ? c’est bien là que se trouve le point tournant qu’interroge le discours analytique. </font>
<font size="2" face="Arial">Ce qui nous laisse enfin revenir � interroger C’est bien sur ce qu’il en est chemin que j’ai essayé dans un temps, le temps de cet �trel’«après-vous » que j’ai laissé passer, pour montrer que si l’analyse nous permet d’avancer dans une certaine question, de c’est bien que nous ne pouvons nous en tenir à ce dont je suis parti assurément respectueusement : à ce � Souverain Bien � pos� l� comme [[objet]] dont je suis parti soit de contemplationl’Éthique d’Aristote 6, et d’o� on avait cru pouvoir �difier une �thiquepour montrer quel glissement s’était fait avec le temps.</font>
<font size="2" face="Arial">Je vous laisse donc sur Glissement qui n’est pas progrès, glissement qui est contour, glissement qui, d’une considération au sens propre du terme, d’une considération de l’être qui était celle d’Aristote, a fait venir au temps de l’utilitarisme de Bentham 7 au temps de la Théorie des fictions 8, au temps de ce lit � vos inspirationsqui du langage a démontré la valeur d’outil, la valeur d’usage. </font>
<font size="2" face="Arial">Je sors, et une fois de plus j’�crirai sur la porte, dans la fin qu’� la sortie peut-�tre vous puissiez vous rendre compte des r�ves que vous aurez sur Ce qui nous laisse enfin revenir à interroger ce lit poursuivis, la phrase suivante : ''la jouissance qu’il en est de l’ Autrecet être, <br />''de l’Autre avec… il me semble que depuis le temps �a doit suffire que je m’arr�te l�, je vous en ai assez rebattu les oreilles ce « Souverain Bien » posé là comme objet de ce grand A qui vient apr�scontemplation, et que maintenant il tra�ne partout, ce grand A mis devant l’Autre, plus ou moins opportun�ment d’ailleurs, �a s’imprime � tort et � travers, la jouissance de l’Autre, du [[corps]] de l’autre qui Le, lui aussi avec un grand L, qui Le [[symbolise]] n’est pas le [[signe]] de l’[[amour]]</font><font size="1" face="Arial"> 9</font><font size="2" face="Arial">d’où on avait cru pouvoir édifier une éthique. </font>
<font size="2" face="Arial">J’�cris �a, je n’�cris pas apr�s : termin�, ni amen, ni ainsi soit-ilJe vous laisse donc sur ce lit à vos inspirations. </font>
<font size="2" face="Arial">&lt;Elle&gt; n’est pas le signeJe sors, c’est n�anmoins et une fois de plus j’écrirai sur la seule r�ponse. Le compliqu� c’est porte, dans la fin qu’à la sortie peut-être vous puissiez vous rendre compte des rêves que vous aurez sur ce lit poursuivis, la r�ponse elle est d�j� donn�e au niveau de l’amour, et que phrase suivante : la jouissance de ce fait reste une questionl’ Autre, question en ceci que la r�ponse qu’elle peut constituer n’est pas n�cessaire d’abord. Ce n’est pas comme l’amour. </font>
<font size="2" face="Arial">L’amourde l’Autre avec… il me semble que depuis le temps ça doit suffire que je m’arrête là, je vous en ai assez rebattu les oreilles de ce grand A qui vient après, luiet que maintenant il traîne partout, ce grand A mis devant l’Autre, plus ou moins opportunément d’ailleurs, fait signe ça s’imprime à tort età travers, la jouissance de l’Autre, du corps de l’autre qui Le, comme je l’ai dit depuis longtempslui aussi avec un grand L, est toujours r�ciproquequi Le symbolise n’est pas le signe de l’amour 9. J’ai avanc� �a tr�s doucement en disant que les sentiments c’est toujours r�ciproque, c’�tait pour que �a me revienne : </font>
<font size="2" face="Arial">– Et alors ? et alors et l’amour ? et l’amour J’écris ça, je n’écris pas après : terminé, ni amen, ni ainsi soit-il est toujours r�ciproque ? </font>.
<font size="2" face="Arial">– Mais oui ! mais oui</font><font size="1" face="Arial"> 10 </font><font size="2" face="Arial">!</fontElle>n’est pas le signe, c’est néanmoins la seule réponse. Le compliqué c’est que la réponse elle est déjà donnée au niveau de l’amour, et que la jouissance de ce fait reste une question, question en ceci que la réponse qu’elle peut constituer n’est pas nécessaire d’abord. Ce n’est pas comme l’amour.
<font size="2" face="Arial">C’est m�me pour �a qu’on a invent� l’[[inconscient]]L’amour, c’est pour s’apercevoir que le d�sir de l’[[homme]] c’est le d�sir de l’Autrelui, fait signe et que l’amour c’est une [[passion]] qui peut �tre l’[[ignorance]] de ce d�sir, mais qui ne lui laisse pas moins toute sa port�ecomme je l’ai dit depuis longtemps, est toujours réciproque. Quand on y regarde de plus pr�s on J’ai avancé ça très doucement en voit disant que les ravages.</font>sentiments c’est toujours réciproque, c’était pour que ça me revienne :
<font size="2" face="Arial">Alors bien s�r �a explique que la jouissance du corps de l’autre, elle, ne soit pas une r�ponse n�cessaire. �a va m�me plus loin, ce n’est pas non plus une r�ponse suffisante, parce que l’amour, lui, [[demande]] l’amour, – Et alors ? et alors et l’amour ? et l’amour il ne cesse pas de le demander, il le demande, encore. Encore, c’est le nom propre de cette faille d’o� dans l’Autre part la demande d’amour.</font>est toujours réciproque ?
<font size="2" face="Arial">Alors d’o� part, �a, qui est capable, certes, – Mais oui ! mais de fa�on non n�cessaire, non suffisante, de r�pondre par la jouissance, jouissance du corps, du corps de l’autre ?</font>oui 10 !
<font size="2" face="Arial">C’est bien ce C’est même pour ça qu’on a inventé l’inconscient, c’est pour s’apercevoir que l’ann�e derni�re, inspir� d’une certaine fa�on par la chapelle le désir de [[Sainte-Anne]] qui me portait sur l’homme c’est le syst�medésir de l’Autre, je me suis laiss� aller � appeler l’('' a)mur''</font><font size="1" face="Arial">'' 11''</font><font size="2" face="Arial">. L’(''a)mur'' c’est ce qui appara�t en signes bizarres sur le corps et que l’amour c’est une passion qui vient d’au-del�, du dehors, peut être l’ignorance de cet endroit que nous avons cru comme �a pouvoir lorgner au microscope sous la forme du ''germen''ce désir, dont je vous ferai remarquer qu’on mais qui ne peut dire que ce soit l� la vie puisqu’aussi bien �a porte la [[mort]], la mort du corps, que �a le reproduit, que �a le r�p�te, que c’est lui laisse pas moins toute sa portée. Quand on y regarde de l� que vient l’en corpsplus près on en voit les ravages. </font>
<font size="2" face="Arial">Il est faux de dire s�paration Alors bien sûr ça explique que la jouissance du ''soma'' et du ''germen'', puisque corps de porter ce ''germen'' le corps porte des traces. Il y a des traces sur l’(''a)mur''. L’�tre du corps est sexu�l’autre, certeselle, mais c’est secondaire comme on ditne soit pas une réponse nécessaire. Et comme l’exp�rience le d�montreÇa va même plus loin, ce n’est pas non plus une réponse suffisante, parce que l’amour, lui, demande l’amour, il ne sont cesse pas de ces traces que d�pend la jouissance du corps en tant que l’Autre le demander, il symbolisele demande, encore. C’est l� ce qu’avance Encore, c’est le nom propre de cette faille d’où dans l’Autre part la plus simple consid�ration des chosesdemande d’amour.</font>
<font size="2" face="Arial">De quoi s’agit-il donc dans l’amour ? Comme la psychanalyse l’avanceAlors d’où part, ça, avec une audace d’autant plus incroyable que toute son exp�rience va contrequi est capable, que ce qu’elle d�montre c’est le contrairecertes, l’amour c’est mais de faire Un. C’est vrai qu’on ne parle que de �a depuis longtempsfaçon non nécessaire, non suffisante, de l’Un : répondre par la fusionjouissance, jouissance du corps, l’�ros seraient tension vers l’Un. </font>du corps de l’autre ?
<font size="2" face="Arial">� Y a d’l’Un �C’est bien ce que l’année dernière, c’est inspiré d’une certaine façon par la chapelle de �a que j’ai support� mon discours de l’ann�e derni�reSainte-Anne qui me portait sur le système, je me suis laissé aller à appeler l’( a)mur 11. L’(a)mur c’est ce qui apparaît en signes bizarres sur le corps et certes pas pour confluer dans cette confusion originelle… celle qui vient d’au-delà, du d�sir qui ne dehors, de cet endroit que nous conduit qu’� avons cru comme ça pouvoir lorgner au microscope sous la vis�e de la faille o� se d�montre que l’Un forme du germen, dont je vous ferai remarquer qu’on ne tient peut dire que de l’essence du [[signifiant]]. Si j’ai interrog� Frege</font><font size="1" face="Arial"> 12</font><font size="2" face="Arial"> au d�part c’est pour tenter de d�montrer ce soit là la vie puisqu’aussi bien ça porte la b�ance qu’il y a de cet Un � quelque chose qui tient � l’�tremort, et derri�re l’�tre</font><font size="1" face="Arial"> 13</font><font size="2" face="Arial"> � la jouissancemort du corps, que ça le reproduit, que ça le répète, que c’est de là que vient l’en corps.</font>
<font size="2" face="Arial">L’amour…, je peux quand m�me vous Il est faux de dire par un petit exempleséparation du soma et du germen, l’exemple d’une perruche qui �tait amoureuse puisque de [[Picasso]], �a se voyait � la fa�on dont elle lui mordillait porter ce germen le col de sa chemise et les battants de sa vestecorps porte des traces. Il y a des traces sur l’(a)mur. Cette perruche �tait bien en effet amoureuse de ce qui L’être du corps est essentiel � l’hommesexué, certes, � savoir son accoutrementmais c’est secondaire comme on dit. Cette perruche �tait Et comme [[Descartes]] pour qui des hommes c’�tait des habits l’expérience le démontre, ce ne sont pas de ces traces que dépend la jouissance du corps en ''prom�nade''</font><font size="1" face="Arial">'' 14''</font><font size="2" face="Arial">, si vous me permettez bien s�r c’est pro, �a promet tant que l’Autre il symbolise. C’est là ce qu’avance la m�nade</font><font size="1" face="Arial"> 15</font><font size="2" face="Arial">, c’est-�-dire quand on les quitteplus simple considération des choses. </font>
<font size="2" face="Arial">Mais ce n’est qu’un mytheDe quoi s’agit-il donc dans l’amour ? Comme la psychanalyse l’avance, un mythe qui vient converger avec une audace d’autant plus incroyable que toute son expérience va contre, que ce qu’elle démontre c’est le lit contraire, l’amour c’est de tout � l’heurefaire Un. Jouir d’un corps quand il n’y a plus d’habits c’est quelque chose qui laisse intacte la question C’est vrai qu’on ne parle que de ce qui fait l’Unça depuis longtemps, c’est-�-dire de l’[[identification]]. La perruche s’identifiait � Picasso habill�l’Un : la fusion, l’Éros seraient tension vers l’Un.</font>
<font size="2" face="Arial">Il en est « Y a d’l’Un », c’est de m�me ça que j’ai supporté mon discours de tout ce l’année dernière, et certes pas pour confluer dans cette confusion originelle… celle du désir qui est ne nous conduit qu’à la visée de l’amour. Autrement dit, l’habit aime le moine parce la faille où se démontre que c’est par l� qu’ils l’Un ne sont tous qu’Untient que de l’essence du signifiant. Autrement dit, ce qu’il Si j’ai interrogé Frege 12 au départ c’est pour tenter de démontrer la béance qu’il y a sous l’habit et que nous appelons le corps ce n’est peut-�tre en l’affaire que ce reste que j’appelle l’objet '''a'''. Ce qui fait tenir l’[[image]] c’est un reste. Et ce que l’analyse d�montre c’est que l’amour dans son essence est narcissique, que le baratin sur l’objectal est de cet Un à quelque chose dont justement elle sait d�noncer la substance dans ce qui est reste dans le d�sir, � savoir sa [[cause]]tient à l’être, et ce qui le soutient de son insatisfaction, voire de son impossibilit�derrière l’être 13 à la jouissance.</font>
<font size="2" face="Arial">L’impuissance L’amour…, je peux quand même vous dire par un petit exemple, l’exemple d’une perruche qui était amoureuse de l’amourPicasso, quoiqu’il soit r�ciproqueça se voyait à la façon dont elle lui mordillait le col de sa chemise et les battants de sa veste. Cette perruche était bien en effet amoureuse de ce qui est essentiel à l’homme, tient � cette ignorance d’�tre le d�sir d’�tre Unà savoir son accoutrement. Et ceci nous conduit � l’[[impossible]] d’�tablir Cette perruche était comme Descartes pour qui des hommes c’était des habits en proménade 14, si vous me permettez bien sûr c’est pro, ça promet la relation d’euxménade 15, c’est-à-dire quand on les quitte. </font>
<font size="2" face="Arial">Mais ce n’est qu’un mythe, un mythe qui vient converger avec le lit de tout à l’heure. Jouir d’un corps quand il n’y a plus d’habits c’est quelque chose qui laisse intacte la question de ce qui fait l’Un, c’est-à-dire de l’identification. La relation d’eux, qui ? </font>perruche s’identifiait à Picasso habillé.
<font size="2" face="Arial">Les deux [[sexes]]Il en est de même de tout ce qui est de l’amour. Autrement dit, l’habit aime le moine parce que c’est par là qu’ils ne sont tous qu’Un. Autrement dit, ce qu’il y a sous l’habit et que nous appelons le corps ce n’est peut-être en l’affaire que ce reste que j’appelle l’objet a. Ce qui fait tenir l’image c’est un reste. Et ce que l’analyse démontre c’est que l’amour dans son essence est narcissique, que le baratin sur l’objectal est quelque chose dont justement elle sait dénoncer la substance dans ce qui est reste dans le désir, à savoir sa cause, et ce qui le soutient de son insatisfaction, voire de son impossibilité.</font>
<font size="2" face="Arial">Assur�ment, ai-je dit, ce qui appara�t sur ces corps, sous ces formes �nigmatiques que sont les caract�res sexuels qui ne sont que secondaires, sans doute fait l’�tre sexu�. Mais l’�tre c ’est la jouissance du corps comme telL’impuissance de l’amour, c’est-�-dire comme '''a'''quoiqu’il soit réciproque, mettez-tient à cette ignorance d’être le comme vous voudrez comme '''a''' sexu�, puisque ce qui est dit jouissance sexuelle est domin�, marqu� par l’impossibilit� d’�tablir comme tel, nulle part dans l’�non�able, ce seul désir d’être Un qui . Et ceci nous int�resse, l’Un de conduit à l’impossible d’établir la relation : [[rapport sexuel]]relation d’eux. </font>
<font size="2" face="Arial">C’est ce que le discours analytique d�montreLa relation d’eux, en ceci justement que pour ce qui est d’un de ces �tres comme sexu�, l’homme en tant qu’il est pourvu de l’organe dit phallique, j’ai dit � dit �, le sexe [[corporel]], le sexe de la [[femme]], j’ai dit de � la � femme, justement il n’y en a pas, il n’y a pas � la � femme, � la � femme n’est ''pas toute'', le sexe de la femme ne lui dit rien si ce n’est par l’interm�diaire de la jouissance du corps. </font>?
<font size="2" face="Arial">Ce que le discours analytique d�montre c’est, permettez-moi de le dire sous cette forme, que le [[phallus]] c’est l’objection de [[conscience]] faite par un des Les deux �tres sexu�s au service � rendre � l’Autre</font><font size="1" face="Arial"> 16</font><font size="2" face="Arial">sexes. </font>
<font size="2" face="Arial">Et qu’on ne me parle pas des caract�res sexuels secondaires de la femme parce queAssurément, jusqu’� nouvel ordreai-je dit, ce qui apparaît sur ces corps, sous ces formes énigmatiques que sont ceux de la m�re les caractères sexuels qui priment chez ellene sont que secondaires, sans doute fait l’être sexué. Rien ne distingue Mais l’être c ’est la jouissance du corps comme tel, c’est-à-dire comme �tre sexu� la femme sinon justement a, mettez-le sexe. Que tout tourne autour de la comme vous voudrez comme a sexué, puisque ce qui est dit jouissance phallique c’est tr�s pr�cis�ment sexuelle est dominé, marqué par l’impossibilité d’établir comme tel, nulle part dans l’énonçable, ce dont l’ exp�rience analytique t�moigneseul Un qui nous intéresse, et t�moigne en ceci que la femme se d�finit d’une position que j’ai point�e du ''pas toute'' � l’endroit l’Un de la jouissance phalliquerelation : rapport sexuel.</font>
<font size="2" face="Arial">Je vais un peu plus loin : la jouissance phallique est l’obstacle par quoi l’ homme n’arrive pas dirai-je � jouir du corps de la femmeC’est ce que le discours analytique démontre, pr�cis�ment parce en ceci justement que pour ce dont il jouit c ’est qui est d’un de cette jouissanceces êtres comme sexué, celle l’homme en tant qu’il est pourvu de l’organe</font><font size="1" face="Arial"> 17</font><font size="2" face="Arial">. Et c’est pourquoi l’organe dit phallique, j’ai dit « dit », le surmoisexe corporel, tel que je l’ai point� tout � l’heure du � jouis ! �le sexe de la femme, est corr�lat j’ai dit de « la [[castration]] qui est le signe dont se pare l’aveu que » femme, justement il n’y en a pas, il n’y a pas « la jouissance de l’Autre» femme, du corps de l’autre</font><font size="1" face="Arial"> 18</font><font size="2" face="Arial">« la » femme n’est pas toute, ne se promeut que de l’infinitude, je vais dire laquelle : celle que supporte le paradoxe sexe de Z�non, ni plus ni moins, la femme ne lui-m�me</font><font size="1" face="Arial"> 19</font><font size="2" face="Arial">dit rien si ce n’est par l’intermédiaire de la jouissance du corps.</font>
<font size="2" face="Arial">Achille et la tortue, tel est Ce que le sch�me du jouir d’un c�t� de l’�tre sexu�. Quand Achille a fait son pasdiscours analytique démontre c’est, tir� son coup aupr�s permettez-moi de Briseis, telle la tortue elle aussi a avanc� d’un peu, ceci parce qu’elle n’est ''pas toute''le dire sous cette forme, pas toute � lui. Il en reste. Et il faut qu’Achille fasse que le second pas, et comme vous savez, ainsi phallus c’est l’objection de suiteconscience faite par un des deux êtres sexués au service à rendre à l’Autre 16.</font>
<font size="2" face="Arial">C’est m�me comme �a Et qu’on ne me parle pas des caractères sexuels secondaires de la femme parce que de nos jours, mais de nos jours seulement, on est arriv� � d�finir le nombrejusqu’à nouvel ordre, le vrai, ou pour mieux dire, le r�el</font><font size="1" face="Arial"> 20</font><font size="2" face="Arial">. Parce que ce que Z�non n’avait pas vu, c’est que sont ceux de la tortue non plus n’est pr�serv�e de cette fatalit� d’Achille, c’est que mère qui priment chez elle. Rien ne distingue comme son pas � elle est être sexué la femme sinon justement le sexe. Que tout tourne autour de plus en plus petitla jouissance phallique c’est très précisément ce dont l’ expérience analytique témoigne, il n’arrivera non plus jamais � la limite. Et c’est et témoigne en �a ceci que la femme se d�finit un nombre quel qu’il soit s’il est r�el. Un nombre a une limite, et c ’est dans cette mesure qu’il est infini. Achille, c’est bien clair, ne peut définit d’une position que d�passer la tortue, il ne peut j’ai pointée du pas toute à l’endroit de la rejoindre, mais il ne la rejoint que dans l’infinitudejouissance phallique.</font>
<font size="2" face="Arial">SeulementJe vais un peu plus loin : la jouissance phallique est l’obstacle par quoi l’ homme n’arrive pas dirai-je à jouir du corps de la femme, en voil� de dit pour précisément parce que ce qui est dont il jouit c ’est de la cette jouissance, en tant qu’elle est sexuellecelle de l’organe 17. La jouissance Et c’est pourquoi le surmoi, tel que je l’ai pointé tout à l’heure du « jouis ! », est marqu�e d’un c�t� par ce [[trou]] corrélat de la castration qui ne l’assure que d’autre voie est le signe dont se pare l’aveu que de la jouissance phallique. Est-ce de l’Autre, du corps de l’autre 18, ne se promeut que de l’Autre</font><font size="1" face="Arial"> 21</font><font size="2" face="Arial"> c�t�l’infinitude, quelque chose ne peut s’atteindre qui nous dirait comment ce qui jusqu’ici n’est je vais dire laquelle : celle que faillesupporte le paradoxe de Zénon, b�ance dans la jouissanceni plus ni moins, serait r�alis� ?</font>lui-même 19.
<font size="2" face="Arial">C’est ce quiAchille et la tortue, chose singuli�re, peut �tre sugg�r� par des aper�us tr�s �tranges. �trange c’est un mot qui peut se d�composer : l’�tre ange ; c’est bien quelque chose contre quoi nous met en garde l’alternative d’�tre aussi b�te que la perruche tel est le schème du jouir d’un côté de tout � l’heurel’être sexué. N�anmoinsQuand Achille a fait son pas, regardons tiré son coup auprès de pr�s ce que nous inspire l’id�e que dans Briseis, telle la jouissancetortue elle aussi a avancé d’un peu, dans la jouissance des corpsceci parce qu’elle n’est pas toute, pas toute à lui. Il en reste. Et il faut qu’Achille fasse le second pas, la jouissance sexuelle ait ce privil�ge de pouvoir �tre interrog�e et comme �tant sp�cifi�evous savez, au moins, par une impasseainsi de suite. </font>
<font size="2" face="Arial">C’est dans cet espaceC’est même comme ça que de nos jours, espace mais de la jouissancenos jours seulement, prendre quelque chose de born�on est arrivé à définir le nombre, ferm�le vrai, c’est un lieuou pour mieux dire, et en parler c’est une [[topologie]]</font><font size="1" face="Arial"> 22</font><font size="2" face="Arial">le réel 20. Ici nous [[guide]] Parce que ce queZénon n’avait pas vu, dans quelque chose c’est que vous verrez para�tre en pointe la tortue non plus n’est préservée de mon discours cette fatalité d’Achille, c’est que comme son pas à elle est de l’ann�e derni�replus en plus petit, je crois d�montrer il n’arrivera non plus jamais à la stricte �quivalence de topologie limite. Et c’est en ça que se définit un nombre quel qu’il soit s’il est réel. Un nombre a une limite, et de [[structure]]</font><font size="1" face="Arial"> 23</font><font size="2" face="Arial">c ’est dans cette mesure qu’il est infini. Achille, ce qui distingue l’anonymat de ce dont on parle comme jouissancec’est bien clair, � savoir ce qu’ordonne le droitne peut que dépasser la tortue, une g�om�trieil ne peut pas la rejoindre, justement, l’h�t�rog�n�it� du lieu, c’est qu’il y a un lieu de l’Autremais il ne la rejoint que dans l’infinitude.</font>
<font size="2" face="Arial">De ce lieu de l’AutreSeulement, d’un sexe comme Autre, comme Autre absolu, que nous permet d’avancer le plus r�cent d�veloppement en voilà de cette topologie ? J’avancerai ici le terme dit pour ce qui est de compacit�</font><font size="1" face="Arial"> 24</font><font size="2" face="Arial">. Rien de plus compact qu’une faillela jouissance, s’il en tant qu’elle est bien clair que quelque part, il sexuelle. La jouissance est donn� que l’intersection de tout marquée d’un côté par ce trou qui s’y ferme �tant admise comme existante en un nombre fini d’ensembles, il en r�sulte, c’est une hypoth�se, ne l’assure que d’autre voie que l’intersection existe en un nombre infini. Ceci est la d�finition m�me de la compacit�</font><font size="1" face="Arial"> 25</font><font size="2" face="Arial">jouissance phallique. Et cette intersection dont je parle c’est celle Est-ce que j’ai avanc�e tout � l’heure comme �tant ce de l’Autre 21 côté, quelque chose ne peut s’atteindre qui couvre, nous dirait comment ce qui fait l’obstacle au rapport sexuel suppos�. � savoir ce dont j’�nonce jusqu’ici n’est que l’avanc�e du discours analytique tient pr�cis�ment en cecifaille, que ce qu’il d�montre c’est que son discours ne se soutenant que de l’�nonc� qu’�il n’y a pas �béance dans la jouissance, qu’il est impossible de poser le rapport sexuel, c’est de par l� qu’il d�termine ce qu’il en est r�ellement aussi du statut de tous les autres discours. </font>serait réalisé ?
<font size="2" face="Arial">Tel estC’est ce qui, d�nomm�chose singulière, le point peut être suggéré par des aperçus très étranges. Étrange c’est un mot qui couvre l’impossibilit� du rapport sexuel comme telpeut se décomposer : l’être ange ; c’est bien quelque chose contre quoi nous met en garde l’alternative d’être aussi bête que la perruche de tout à l’heure. La Néanmoins, regardons de près ce que nous inspire l’idée que dans la jouissance, dans la jouissance des corps, la jouissance en tant que sexuelle est phalliqueait ce privilège de pouvoir être interrogée comme étant spécifiée, au moins, c’est-�-dire qu’elle ne se rapporte pas � l ’Autre comme telpar une impasse.</font>
<font size="2" face="Arial">Suivons l� le compl�ment C’est dans cet espace, espace de cette hypoth�se la jouissance, prendre quelque chose de compacit�borné, fermé, c’est un lieu, et en parler c’est une topologie 22. Une formule Ici nous est donn�e par guide ce que, dans quelque chose que vous verrez paraître en pointe de mon discours de l’année dernière, je crois démontrer la stricte équivalence de topologie que j’ai qualifi�e et de structure 23, ce qui distingue l’anonymat de la plus r�centece dont on parle comme jouissance, à savoir d’une logique construite pr�cis�ment sur l’interrogation ce qu’ordonne le droit, une géométrie, justement, l’hétérogénéité du nombre et de ce vers quoi il conduitlieu, d’une restauration d’un c’est qu’il y a un lieu qui n’est pas celui d’un espace homog�nede l’Autre. </font>
<font size="2" face="Arial">Le compl�ment de cette hypoth�se De ce lieu de compacit� est celui-ci : dans le m�me espace born�l’Autre, ferm�d’un sexe comme Autre, suppos� institu�comme Autre absolu, l’�quivalent que nous permet d’avancer le plus récent développement de cette topologie ? J’avancerai ici le terme de ce que tout � l’heure j’ai avanc� compacité 24. Rien de l’ intersection passant du fini � l’infini plus compact qu’une faille, s’il est celui-cibien clair que quelque part, c’est qu’� supposer il est donné que l’intersection de tout ce m�me espace born�qui s’y ferme étant admise comme existante en un nombre fini d’ensembles, ferm�il en résulte, recouvert d’ensembles ouvertsc’est une hypothèse, c’est-�-dire que l’intersection existe en un nombre infini. Ceci est la définition même de la compacité 25. Et cette intersection dont je parle c’est celle que j’ai avancée tout à l’heure comme étant ce qui se d�finit comme excluant sa limitecouvre, de ce qui fait l’obstacle au rapport sexuel supposé. À savoir ce dont j’énonce que l’avancée du discours analytique tient précisément en ceci, que ce qu’il démontre c’est que son discours ne se d�finit comme plus grand qu’un pointsoutenant que de l’énoncé qu’«il n’y a pas », plus petit qu’un autre, mais en aucun cas �gal ni au point qu’il est impossible de d�part ni au point d’arriv�e, pour vous l’imager rapidement</font><font size="1" face="Arial"> 26</font><font size="2" face="Arial">, poser le m�me espace donc �tant suppos� recouvert d’espaces ouvertsrapport sexuel, il c’est de par là qu’il détermine ce qu’il en est �quivalent, �a se d�montre, de dire que l’ensemble réellement aussi du statut de ces espaces ouverts s’offre toujours � un sous-recouvrement d’espaces ouverts, eux tous constituant une [[finitude]], � savoir que la suite des dits �l�ments constitue une suite finie</font><font size="1" face="Arial"> 27</font><font size="2" face="Arial">les autres discours. </font>
<font size="2" face="Arial">Vous pouvez remarquer que je n’ai pas dit qu’ils sont comptables</font><font size="1" face="Arial"> 28</font><font size="2" face="Arial">Tel est, dénommé, et pourtant c’est ce que le terme fini implique. Pour �tre comptables, il faut qu’on y trouve un ordre, et nous devons marquer un temps avant de supposer que cet ordre soit trouvablepoint qui couvre l’impossibilité du rapport sexuel comme tel. Mais ce que veut dire en tout cas la finitude d�montrable des espaces ouverts, capables de recouvrir cet espace born�, ferm� en l’occasion de la La jouissance sexuelle, ce qui implique en tout cas c’est tant que les dits espacessexuelle est phallique, et puisqu’il s’agit de l’Autre c�t� mettonsc’est-les au f�minin, peuvent �tre pris un par un ou bien encore une par uneà-dire qu’elle ne se rapporte pas à l ’Autre comme tel.</font>
<font size="2" face="Arial">Or, c’est cela qui se produit dans cet espace Suivons là le complément de la jouissance sexuelle qui cette hypothèse de ce fait s’av�re compactcompacité. Ces femmes ''pas toutes,'' telles qu’elles s’isolent dans leur �tre sexu�, lequel donc ne [[passe]] pas Une formule nous est donnée par le corps mais par ce qui r�sulte d’une exigence dans la [[parole]]topologie que j’ai qualifiée de la plus récente, d’une exigence à savoir d’une logique, construite précisément sur l’interrogation du nombre et de ce tr�s pr�cis�ment en ceci que la logique, la coh�rence inscrite dans le fait qu’ ''ex-siste'' le langagevers quoi il conduit, qu’il soit hors de ces corps d’une restauration d’un lieu qui en sont agit�s, l’Autre, l’Autre avec un grand A, maintenant qui s’incarne, si l’ on peut dire, comme �tre sexu�, exige cet � une par une �n’est pas celui d’un espace homogène. </font>
<font size="2" face="Arial">Et c’est bien l� qu’il Le complément de cette hypothèse de compacité est �trangecelui-ci : dans le même espace borné, fermé, supposé institué, qu’il l’équivalent de ce que tout à l’heure j’ai avancé de l’ intersection passant du fini à l’infini est fascinantcelui-ci, c’est qu’à supposer ce même espace borné, fermé, recouvert d’ensembles ouverts, c’est-à-dire de ce qui se définit comme excluant sa limite, c ’est le de ce qui se définit comme plus grand qu’un point, plus petit qu’un autre, mais en aucun cas égal ni au point de départ ni au point d’arrivée, pour vous l’imager rapidement 26, le dire – Autre [[fascination]]même espace donc étant supposé recouvert d’espaces ouverts, Autre ''fascinum ''– cette exigence de l’Unil est équivalent, comme d�j� �trangement le ''Parm�nide ''pouvait nous le faire pr�voirça se démontre, c’est de l’Autre qu’elle sort. L� o� est l’�tre c’est l’exigence dire que l’ensemble de l’infinitudeces espaces ouverts s’offre toujours à un sous-recouvrement d’espaces ouverts, eux tous constituant une finitude, à savoir que la suite des dits éléments constitue une suite finie 27.</font>
<font size="2" face="Arial">Je commenteraiVous pouvez remarquer que je n’ai pas dit qu’ils sont comptables 28, j’y reviendraiet pourtant c’est ce que le terme fini implique. Pour être comptables, il faut qu’on y trouve un ordre, sur et nous devons marquer un temps avant de supposer que cet ordre soit trouvable. Mais ce qu’il que veut dire en est tout cas la finitude démontrable des espaces ouverts, capables de ce lieu recouvrir cet espace borné, fermé en l’occasion de l’Autre. Mais d�s maintenant pour faire imagela jouissance sexuelle, et parce qu’apr�s ce qui implique en tout je peux bien supposer cas c’est que quelque chose dans ce que j’avance puisse vous lasserles dits espaces, et puisqu’il s’agit de l’Autre côté mettons-les au féminin, je vais vous l’illustrerpeuvent être pris un par un ou bien encore une par une.</font>
<font size="2" face="Arial">On sait assez combien les analystes se sont amus�s autour de ce Don Juan dont ils ont tout faitOr, y compris ce c’est cela qui est un comble, un homosexuel ! Est-ce qu’� le centrer sur ce que je viens de vous imager, de se produit dans cet espace de la jouissance sexuelle � �tre recouvert qui de l’Autre</font><font size="1" face="Arial"> 29</font><font size="2" face="Arial"> c�t� ce fait s’avère compact. Ces femmes pas toutes, telles qu’elles s’isolent dans leur être sexué, lequel donc ne passe pas par des ensembles ouverts et aboutissant � cette finitude… j’ai bien marqu� que je n’ai pas dit que c’�tait le nombre corps mais par ce qui résulte d’une exigence dans la parole, d’une exigence logique, et pourtant bien s�r ce très précisément en ceci que �a se passela logique, finalement on les compte. Ce qui est l’essentiel la cohérence inscrite dans le mythe f�minin fait qu’ ex-siste le langage, qu’il soit hors de Don Juan c’est bien �aces corps qui en sont agités, l’Autre, l’Autre avec un grand A, maintenant qui s’incarne, si l’ on peut dire, comme être sexué, c’est qu’il les a exige cet « une par une, et c’est cela qu’est l’Autre sexe, le sexe masculin pour ce qu’il en est des femmes».</font>
<font size="2" face="Arial">C’est Et c’est bien en cela que l’image là qu’il est étrange, qu’il est fascinant, c ’est le cas de Don Juan est capitalele dire – Autre fascination, c’est dans ce qui s’indique Autre fascinum – cette exigence de ceci qu’apr�s tout il peut en l’Un, comme déjà étrangement le Parménide pouvait nous le faire une listeprévoir, et qu’� partir &lt;des&gt; noms on peut les compterc’est de l’Autre qu’elle sort. S’il y en a ''mille e tre'' c’est bien qu’on peut les prendre une par une, et c’est l� l’essentielLà où est l’être c’est l’exigence de l’infinitude.</font>
<font size="2" face="Arial">Vous le voyezJe commenterai, il y a l� tout autre chose que l’Un j’y reviendrai, sur ce qu’il en est de ce lieu de la fusion universellel’Autre. Si la femme n’�tait pas ''pas toute''Mais dès maintenant pour faire image, si et parce qu’après tout je peux bien supposer que quelque chose dans son corps ce n’ �tait pas ''pas toute'' qu’elle est comme �tre sexu�que j’avance puisse vous lasser, rien de tout cela ne tiendraitje vais vous l’illustrer.</font>
<font size="2" face="Arial">Qu’est-On sait assez combien les analystes se sont amusés autour de ce � direDon Juan dont ils ont tout fait, que j’aie pu pour imager des faits y compris ce qui sont des faits de discoursest un comble, un homosexuel ! Est-ce qu’à le centrer sur ce discours dont nous sollicitons dans l’analyse la sortieque je viens de vous imager, au nom de quoi ? du l�chage cet espace de tout ce qu’il en est d’autres discours, l’apparition la jouissance sexuelle à être recouvert de quelque chose o� l’Autre 29 côté par des ensembles ouverts et aboutissant à cette finitude… j’ai bien marqué que je n’ai pas dit que c’était le [[sujet]] nombre et pourtant bien sûr que ça se manifeste passe, finalement on les compte. Ce qui est l’essentiel dans sa b�ancele mythe féminin de Don Juan c’est bien ça, c’est qu’il les a une par une, dans et c’est cela qu’est l’Autre sexe, le sexe masculin pour ce qui cause son d�sirqu’il en est des femmes.</font>
<font size="2" face="Arial">S’il n’y avait pas �a je ne pourrais faire le joint, la couture, la jonction avec quelque chose qui nous vient C’est bien tellement d’ailleurs : une topologie dont pourtant nous ne pouvons dire qu ’elle ne rel�ve pas du m�me ressort, � savoir d’un autre discours, d’un discours combien plus pur, combien plus manifeste dans le fait qu’il n’est gen�se que de discours, et que en cela converge avec une exp�rience � ce point que cela nous permette l’image de l’articuler. Est-ce qu’il n’y a pas l� quelque chose de fait aussi pour nous faire revenirDon Juan est capitale, et justifier c’est dans le m�me temps, ce qui dans ce que j’avance se supporte, se ''s’oupire'' s’indique de ne jamais recourir � aucune substance, de ne jamais se r�f�rer � aucun �tre, d’�tre en rupture de ce fait avec quoi que ce soit qui s’�nonce comme [[philosophie]]. Est-ce que cela n’est pas justifi�, je le sugg�re, c’est plus tard que je l’avancerai plus loin, je le sugg�re en ceci que qu’après tout ce qui s’est articul� de l’�treil peut en faire une liste, tout ce qui le fait se refuser au pr�dicat… de dire � l’homme est � par exemple sans dire quoi, que l’indication par l� nous est donn�e que tout ce qui est de l’�tre est �troitement reli� pr�cis�ment � cette section du pr�dicat et indique que rien qu’à partir <des> noms on peut les compter. S’il y en somme ne a mille e tre c’est bien qu’on peut �tre dit sinon les prendre une par ces d�tours en impasse, par ces d�monstrations d’impossibilit� logique par o� aucun pr�dicat ne suffitune, et que ce qui est de l’�tre, d’un �tre qui se poserait comme absolu n’est jamais que la fracture, la cassure, l’interruption de la formule � �tre sexu� � en tant que l’�tre sexu� est int�ress� dans la jouissancec’est là l’essentiel.</font>
[encore1-a1Vous le voyez, il y a là tout autre chose que l’Un de la fusion universelle. Si la femme n’était pas pas toute, si dans son corps ce n’ était pas pas toute qu’elle est comme être sexué, rien de tout cela ne tiendrait.htm <font size="2" face="Arial">'''Anexe 1'''</font>]
[compaciteQu’est-ce à dire, que j’aie pu pour imager des faits qui sont des faits de discours, ce discours dont nous sollicitons dans l’analyse la sortie, au nom de quoi ? du lâchage de tout ce qu’il en est d’autres discours, l’apparition de quelque chose où le sujet se manifeste dans sa béance, dans ce qui cause son désir.htm <font size="2" face="Arial">'''Anexe 2'''</font>]
<font size="2" face="Arial">'''[[Notes]]'''</font>S’il n’y avait pas ça je ne pourrais faire le joint, la couture, la jonction avec quelque chose qui nous vient bien tellement d’ailleurs : une topologie dont pourtant nous ne pouvons dire qu ’elle ne relève pas du même ressort, à savoir d’un autre discours, d’un discours combien plus pur, combien plus manifeste dans le fait qu’il n’est genèse que de discours, et que cela converge avec une expérience à ce point que cela nous permette de l’articuler. Est-ce qu’il n’y a pas là quelque chose de fait aussi pour nous faire revenir, et justifier dans le même temps, ce qui dans ce que j’avance se supporte, se s’oupire de ne jamais recourir à aucune substance, de ne jamais se référer à aucun être, d’être en rupture de ce fait avec quoi que ce soit qui s’énonce comme philosophie. Est-ce que cela n’est pas justifié, je le suggère, c’est plus tard que je l’avancerai plus loin, je le suggère en ceci que tout ce qui s’est articulé de l’être, tout ce qui le fait se refuser au prédicat… de dire « l’homme est » par exemple sans dire quoi, que l’indication par là nous est donnée que tout ce qui est de l’être est étroitement relié précisément à cette section du prédicat et indique que rien en somme ne peut être dit sinon par ces détours en impasse, par ces démonstrations d’impossibilité logique par où aucun prédicat ne suffit, et que ce qui est de l’être, d’un être qui se poserait comme absolu n’est jamais que la fracture, la cassure, l’interruption de la formule « être sexué » en tant que l’être sexué est intéressé dans la jouissance.
<font size="2" face="Arial">Anexe 1</font><font size="2" face="Garamond">''' '''Pourtant… [[Jacques Lacan]], L’''�thique de la psychanalyse, ''livre VII, [[Paris]], Seuil, 1986.</font>
<font size="Anexe 2" face="Arial">2</font><font size="3" face="Arial"> </font><font size="2" face="Garamond">Autre lecture possible : � [ … ] que vous pouvez, si vous �tes, inversement, de mes analysants…  � o� Lacan, apr�s avoir parl� de sa position d’analysant, ''hic et nunc'', � l’�gard de ceux qui sont l�, parlerait de la position [[inverse]] o� se trouvent certains des membres de son auditoire qui sont en position d’�tre ses analysants.</font>
<font size="2" face="Arial">3</font><font size="2" face="Garamond"> Dans toutes les s�ances du 22 f�vrier 67 au 14 juin 67 du s�minaire � La logique du fantasme �, Lacan a utilis� une s�rie (en l’occurrence la s�rie infinie dite de Fibonacci) pour tenter de donner, tout comme il va le faire ici, � … la topologie de ce qu’il en est concernant la jouissance � (30 mai 67).</font>Notes
<font size="2" face="Arial">4 </font><font size="2" face="Garamond">Usufruit : emprunt� du [[latin]] juridique ''ususfructus''1 Pourtant… Jacques Lacan, mot fait de deux mots juxtapos�s, signifiant � droit d’usage et jouissance d’un bien dont on n ’est pas propri�taire �, in O. Bloch et W. Von Wartburg, ''Dictionnaire �tymologique L’éthique de la [[langue]] fran�aise''psychanalyse, Vend�melivre VII, P.U.FParis, 1975Seuil, p. 6601986.</font>
<font size="2" face="Arial">5</font><font size="3" face="Arial"nowiki> </font><font size="2" face="Garamond">Outil Autre lecture possible : au XVI� si�cle souvent ''util'' par croisement avec l’adjectif utile« [ … ] que vous pouvez, si vous êtes, inversement, de mes analysants… » où Lacan, après avoir parlé de sa position d’analysant, in O. Bloch hic et W. Von Wartburgnunc, ''op. cit'' .à l’égard de ceux qui sont là, p. 452parlerait de la position inverse où se trouvent certains des membres de son auditoire qui sont en position d’être ses analysants.</fontnowiki>
<font size="2" face="Arial">6</font><font size="3" face="Arial"> </font><font size="2" face="Garamond">AristoteDans toutes les séances du 22 février 67 au 14 juin 67 du séminaire « La logique du fantasme », ''�thique � Nicomaque'' Lacan a utilisé une série (en l’occurrence la série infinie dite de Fibonacci) pour tenter de donner, Paristout comme il va le faire ici, Vrin, 1990« … la topologie de ce qu’il en est concernant la jouissance » (30 mai 67).</font>
<font size="2" face="Arial">7</font><font size="3" face="Arial"> </font><font size="2" face="Garamond">Lacan cite Bentham le 29 mai 1950 dans une [[communication]] pour la XIII� conf�rence des psychanalystes de langue fran�aise, reprise in ''�crits ''4 Usufruit : � Introduction th�orique aux fonctions de la psychanalyse en criminologie �emprunté du latin juridique ususfructus, pp. 125-149. Lacan mot fait �galement r�f�rence de deux fois � Bentham au cours de son s�minaire ''L’�thique de la psychanalyse'' mots juxtaposés, Parissignifiant « droit d’usage et jouissance d’un bien dont on n ’est pas propriétaire », Seuil, 1986, le 18 novembre 1959 in O. Bloch et le 11 mai 1960. ''Cf''. Michael AW. SoubbotnikVon Wartburg, � Le tissu Dictionnaire étymologique de la fiction : approche de Bentham� in ''Revue du '''''''L'''''''ittoral'' n� 36langue française, ParisVendôme, E.P.E.LU.F, octobre 19921975, pp. 65-81. ''Cfp.'' annexe660.</font>
<font size="2" face="Arial">8</font><font size="2" face="Garamond"> J. Bentham, ''De l’ontologie et autres textes sur les fictions'' , Paris, texte anglais �tabli 5 Outil : au XVI° siècle souvent util par Philip Schofieldcroisement avec l’adjectif utile, traduction in O. Bloch et commentaire par Jean-Pierre Cl�ro et [[Christian]] LavalW. Von Wartburg, Parisop. cit ., Seuil, Collp. Points, 1997452.</font>
<font size="2" face="Garamond">9 Il n’y a aucun t�moignage de l’�criture de cette phrase6 Aristote, pas plus sur la porte qu’au tableau. Nous la consid�rons toutefois comme un �crit et la transcrivons en italiques. Lacan revient constamment � cette phraseÉthique à Nicomaque , dans cette s�ance ainsi que dans les suivantes. Nous avons pris le parti d’�crire r�guli�rement jouissance de l’Autre avec un grand A puisque Lacan est tr�s explicite sur ce pointParis, et jouissance du corps de l’autre avec un [[petit a]] puisqu’il s’agit cette fois de l’autre qui Le symboliseVrin, pr�cis�ment ce grand Autre1990.</font>
<font size="2" face="Garamond">10 7 Lacan a prononc� avec insistance cite Bentham le 29 mai 1950 dans une communication pour la XIII° conférence des psychanalystes de langue française, reprise in Écrits : « Introduction théorique aux fonctions de la psychanalyse en criminologie », pp. 125-149. Lacan fait également référence deux fois à Bentham au cours de son séminaire L’éthique de la psychanalyse , Paris, Seuil, 1986, le 18 novembre 1959 et le 11 mai 1960. Cf. Michael A. Soubbotnik, « Le tissu de la fiction : � Mais z’ouiapproche de Bentham» in Revue du Littoral n° 36, Paris, E.P.E.L., octobre 1992, mais z’oui �pp. 65-81. Cf. annexe.</font>
<font size="2" face="Garamond">11 Dans la s�ance du 6 janvier 1972 des Entretiens de Sainte-Anne intitul�s : � Le savoir du psychanalyste �8 J. Bentham, Lacan parle aux murs : � … puisque je croyais parler � l’Amphith��tre Magnan De l’ontologie et que je parle � la Chapelle. Quelle histoire ! Vous avez entendu ? Vous avez entendu ? Je parle A LA CHAPELLE ! c’est la r�ponseautres textes sur les fictions , Paris, je parle � la Chapelletexte anglais établi par Philip Schofield, c’esttraduction et commentaire par Jean-�-dire AUX MURS ! � Plus loinPierre Cléro et Christian Laval, il utilise le n�ologisme ''(a)mur'' que nous reprenons donc. � L’amourParis, le bien que veut la m�re pour son filsSeuil, l’� (a)mur �Coll. Points, il suffit de mettre entre parenth�ses le ''a ''pour retrouver ce que nous touchons du doigt tous les jours, c’est que m�me entre la m�re et le fils, le rapport que la m�re a avec la castration, �a compte pour un bout ! �</font>1997.
<font size="2" face="Garamond">12 La premi�re r�f�rence � Frege serait dans 9 Il n’y a aucun témoignage de l’écriture de cette phrase, pas plus sur la porte qu’au tableau. Nous la s�ance du 20 mars 1957 du s�minaire � La relation d’objet considérons toutefois comme un écrit et les [[structures]] freudiennes � (in�dit)la transcrivons en italiques. On retrouve Lacan revient constamment à cette r�f�rence � Frege dans la s�ance du 28 f�vrier 1962 du s�minaire � L’identification � (in�dit)phrase, r�f�rence qui se limite � une seule phrase : � Aussi bien, vous n’aurez pas de peine – vous le trouverez � la lecture de Frege, encore que Frege ne s’engage pas dans cette voie faute d’une th�orie suffisante du signifiant – � trouver séance ainsi que dans le texte de Frege, que les meilleurs analystes math�maticiens de la [[fonction]] de l’unit�, nomm�ment Jevons et Schr�der, ont mis l’accent de la m�me fa�on que je le fais sur la fonction du [[trait]] unaire �suivantes. Les premiers d�veloppements importants donn�s � la lecture de Frege apparaissent en janvier 65 dans Nous avons pris le s�minaire � Probl�mes cruciaux parti d’écrire régulièrement jouissance de la psychanalyse� o� l’Autre avec un grand A puisque Lacan dit explicitement (20 janvier 1965) les r�server � � la partie ferm�e de est très explicite sur ce courspoint, qui prendra nom s�minaire �. C’est dans les s�ances ferm�es du 27 janvier 65 et jouissance du 24 f�vrier 65 que respectivement Yves Duroux puis Jacques-[[Alain]] [[Miller]] centrent leurs interventions sur Fregecorps de l’autre avec un petit a puisqu’il s’agit cette fois de l’autre qui Le symbolise, précisément ce grand Autre. </font>
<font size="2" face="Garamond">13 Nous nous sommes r�f�r�s pour la majuscule de l’� Un � et la minuscule de l’ � �tre� au compte-rendu de � … ou pire �, Jacques Lacan, ''[[Scilicet]] 5'', Paris, Seuil, le champ freudien, 1975 (�crit ant�rieurement � � L’�tourdit � d’apr�s Jo�l Dor, ''Bibliographie des travaux de Jacques 10 Lacan'', Inter �ditions, 1983, p. 77). On trouve � �tre � en majuscule in Jacques Lacan, � L’�tourdit �, ''Scilicet 4'', Paris, Seuil, le champ freudiena prononcé avec insistance : « Mais z’oui, 1973mais z’oui ».</font>
<font size="2" face="Garamond">14 Terme invent� par Lacan dont 11 Dans la r�f�rence se trouve dans séance du 6 janvier 1972 des Entretiens de Sainte-Anne intitulés : Descartes« Le savoir du psychanalyste », ''M�ditations m�taphysiques'', Paris, Gallimard, La Pl�iade, 1953, p. 281 Lacan parle aux murs : � « … puisque je croyais parler à l’Amphithéâtre Magnan et que je parle à la Chapelle.. si par hasard Quelle histoire ! Vous avez entendu ? Vous avez entendu ? Je parle A LA CHAPELLE ! c’est la réponse, je ne regardais d’une fen�tre des hommes qui passent dans parle à la rueChapelle, � la vue desquels je ne [[manque]] pas de c’est-à-dire AUX MURS ! » Plus loin, il utilise le néologisme (a)mur que nous reprenons donc. « L’amour, le bien que je vois des hommesveut la mère pour son fils, l’« (a)mur », tout il suffit de m�me mettre entre parenthèses le a pour retrouver ce que je dis nous touchons du doigt tous les jours, c’est que je vois de même entre la ciremère et le fils, et cependant le rapport que vois-je de cette fen�tre sinon des chapeaux et des manteaux �.</font>la mère a avec la castration, ça compte pour un bout ! »
<font size="2" face="Garamond">15 M�nade : [[figure]] de 12 La première référence à Frege serait dans la mythologie grecque, compagne de Dionysos g�n�ralement consacr�e aux myst�res de ce dieu. Nymphe champ�tre, nourrice, puis accompagnatrice de Dionysosséance du 20 mars 1957 du séminaire « La relation d’objet et les structures freudiennes » (inédit). On repr�sentait les m�nades � sa suiteretrouve cette référence à Frege dans la séance du 28 février 1962 du séminaire « L’identification » (inédit), �chevel�esréférence qui se limite à une seule phrase : « Aussi bien, nues ou v�tues vous n’aurez pas de voiles l�gers dissimulant � peine leur nudit�– vous le trouverez à la lecture de Frege, poussant des hurlements. Elles d�pec�rent Orph�e encore que Frege ne s’engage pas dans cette voie faute d’une théorie suffisante du signifiant – à trouver dans leurs rites sanguinaires. Quant aux femmes adonn�es au cultele texte de Frege, elles employaient des stup�fiants et entraient dans une extase sacr�e qui que les faisaient devenir meilleurs analystes mathématiciens de la proie fonction de Dionysos. ''Larousse''l’unité, 1963, tome 7, p. 247 nommément Jevons et P. GrimalSchröder, ''Dictionnaire ont mis l’accent de la mythologie grecque'', Vend�me, Pmême façon que je le fais sur la fonction du trait unaire ».U.FLes premiers développements importants donnés à la lecture de Frege apparaissent en janvier 65 dans le séminaire « Problèmes cruciaux de la psychanalyse» où Lacan dit explicitement (20 janvier 1965) les réserver « à la partie fermée de ce cours, 1951, pqui prendra nom séminaire ». 288C’est dans les séances fermées du 27 janvier 65 et du 24 février 65 que respectivement Yves Duroux puis Jacques-Alain Miller centrent leurs interventions sur Frege.</font>
<font size="2" face="Garamond">16 Il 13 Nous nous semble qu’� cet endroitsommes référés pour la majuscule de l’« Un » et la minuscule de l’ « être» au compte-rendu de « … ou pire », on pourrait aussi �crire autreJacques Lacan, compte tenu Scilicet 5, Paris, Seuil, le champ freudien, 1975 (écrit antérieurement à « L’Étourdit » d’après Joël Dor, Bibliographie des travaux de la pr�sentation un peu ph�nom�nologique que fait Jacques Lacan, Inter Éditions, 1983, p. 77). On trouve « Être » en majuscule in Jacques Lacan, « L’Étourdit », Scilicet 4, Paris, Seuil, le champ freudien, 1973. </font>
<font size="2" face="Garamond">17 De nombreux auditeurs ont not� 14 Terme inventé par Lacan dont la référence se trouve dans : orgasmeDescartes, Méditations métaphysiques, Paris, Gallimard, La Pléiade, 1953, p. 281 : « .. si par hasard je ne regardais d’une fenêtre des hommes qui passent dans la rue, à la vue desquels je ne manque pas de dire que je vois des hommes, tout de même que je dis que je vois de la cire, et cependant que vois-je de cette fenêtre sinon des chapeaux et des manteaux ».</font>
<font size="2" face="Garamond">18 Pour 15 Ménade : figure de la mythologie grecque, compagne de Dionysos généralement consacrée aux mystères de ce dieu. Nymphe champêtre, nourrice, puis accompagnatrice de Dionysos. On représentait les ménades à sa suite, échevelées, nues ou vêtues de voiles légers dissimulant à peine leur nudité, poussant des hurlements. Elles dépecèrent Orphée dans leurs rites sanguinaires. Quant aux femmes adonnées au culte, elles employaient des stupéfiants et entraient dans une extase sacrée qui les faisaient devenir la justification proie de petit a � corps Dionysos. Larousse, 1963, tome 7, p. 247 et P. Grimal, Dictionnaire de l’autrela mythologie grecque, Vendôme, P.U.F, 1951, ''cf'' p. note 16288.</font>
<font size="2" face="Garamond">19 Aristote 16 Il nous rapporte ainsi le second argument semble qu’à cet endroit, on pourrait aussi écrire autre, compte tenu de Z�non contre le mouvement : � Il consiste � dire que le plus lent � la course ne peut pas �tre rattrap� par le plus rapide, �tant donn� présentation un peu phénoménologique que le poursuivant doit n�cessairement atteindre le point d’o� le poursuivi est parti…  � ''Physique, ''VI, ix, 239 14fait Lacan.</font>
<font size="2" color="#000000" face="Garamond">20 Pour les nombres r�els, ''cf17 De nombreux auditeurs ont noté : orgasme.'' note 28.</font>
<font size="2" face="Garamond">21 18 Pour la justification de A dans Autre, que l’on retrouve pp. 11 et 12petit a à corps de l’autre, ''cf''. note 2916.</font>
<font size="2" face="Garamond">22 Si 19 Aristote nous rapporte ainsi le terme � topologie� indique un secteur des math�matiquessecond argument de Zénon contre le mouvement : « Il consiste à dire que le plus lent à la course ne peut pas être rattrapé par le plus rapide, étant donné que le poursuivant doit nécessairement atteindre le point d’où le poursuivi est parti… » Physique, l’expression � une topologie �VI, utilis�e ici par Lacanix, est commun�ment synonyme de � structure topologique �. ''cf.'' article en fin de s�ance239 14.</font>
<font size="2" face="Garamond">23 Jacques Lacan20 Pour les nombres réels, � L’�tourdit �, ''Scilicet 4,'' Paris, Seuil, le champ freudien, 1973cf. note 28.</font>
<font size="2" face="Garamond">24 ''Cf''21 Pour la justification de A dans Autre, que l’on retrouve pp. annexe II en fin de s�ance11 et 12, cf. note 29.</font>
<font size="2" face="Garamond">25 Avec cette d�finition de la compacit� en termes de finis22 Si le terme « topologie» indique un secteur des mathématiques, o� l’hypoth�se porte sur l’expression « une famille finie et la conclusion sur une famille infinietopologie », utilisée ici par Lacan tente , est communément synonyme de donner une topologie de la jouissance c�t� phallique dans des termes assez similaires � ceux utilis�s dans le s�minaire � La logique du fantasme �'' ''avec la s�rie de Fibonacci« structure topologique ». cf. Dans les deux cas l’impossibilit� du rapport sexuel c’est l’impossible d’un point de but�e que l’infini ne peut offrir : ici, sous la forme d’une conclusion qui porte sur l’infini, dans � La logique du fantasme �, avec la s�rie de Fibonacci, sous la forme de l’incommensurabilit� article en fin de � a � � 1séance.</font>
<font size="2" face="Garamond">26''' '''Cette d�finition est non seulement une fa�on � d’imager rapidement �23 Jacques Lacan, mais les notions de � plus grand qu’un point � et � plus petit qu’un autre � ne tiennent pas sans se r�f�rer � une droite orient�e« L’Étourdit », ce qui n’est pas indiqu� iciScilicet 4, Paris, Seuil, le champ freudien, 1973.</font>
<font size="2" face="Garamond">27 Lacan donne ici une d�finition de la compacit� en termes d’ouverts qui n’est pas ''stricto sensu'' le compl�ment de, ou compl�mentaire �, la premi�re en termes de ferm�s, mais qui est tr�s exactement sa contrapos�e, ''cf24 Cf.'' article annexe II en fin de s�anceséance.</font>
<font size="2" face="Garamond">28 Lacan utilise ici le terme 25 Avec cette définition de comptable l� o�, plus usuellement la compacité en math�matiques, on utiliserait celui termes de d�nombrable. Il ne faut pasfinis, ici, entendre que l’on ne peut pas compter ou d�nombrer les �l�ments d’une suite où l’hypothèse porte sur une famille finie. Les �l�ments d’une suite finie sont en effet comptables ou d�nombrables, tout comme ceux d’une suite infinie si elle est constitu�e d’ �l�ments ''discrets.'' Le premier des exemples est et la suite conclusion sur une famille infinie et discr�te que constituent les entiers naturels '''N '''(- …-1, 0, 1, 2, 3… ) que l’on peut compter ou d�nombrer. On parle alors d’''infini d�nombrable''. D ’une fa�on g�n�rale on qualifie Lacan tente de d�nombrable tout infini dont on peut faire correspondre chacun des �l�ments � un nombre donner une topologie de la suite jouissance côté phallique dans des entiers naturels (on dit alors qu’il est �quipotent � '''N''')termes assez similaires à ceux utilisés dans le séminaire « La logique du fantasme » avec la série de Fibonacci. Mais ce Dans les deux cas l’impossibilité du rapport sexuel c’est l’impossible d’un point de butée que l’on l’infini ne peut pas compter ou d�nombreroffrir : ici, ce sont les �l�ments d’un ensemble infini et ''continu ''tel celui des nombres r�els '''R''' repr�sent� par tous les points d’un segment de droite. N’importe quel intervalle sous la forme d’une conclusion qui porte sur l’infini, dans « La logique du fantasme », avec la série de Fibonacci, sous la droite num�rique r�elle '''R''' contient une infinit� forme de points. On parle alors d’''infini non d�nombrable''. Lacan ne veut donc pas dire que les �l�ments d’une suite finie ne seraient pas comptables ou d�nombrables. Il souligne simplement en creux cette caract�ristique importante d’une suite d’�tre ou non d�nombrable suivant qu’elle est ou non �quipotente � '''N''' (suite infinie) ou � une l’incommensurabilité de ses parties (suite finie)« a » à 1.</font>
<font size="2" face="Garamond">29 Autre avec un grand A � � Autre c�t� � pour bien marquer que c’est du c�t� de la jouissance de l’Autre, consid�r�e comme un espace compact o� se d�ploient des recouvrements ouverts � l’infini dont on peut, pr�cis�ment parce que cet espace 26 Cette définition est compactnon seulement une façon « d’imager rapidement », extraire un sous-recouvrement fini (donc extraire du� une par une� mais les notions de l’infini). La jouissance de l’Autre c�t� est ici oppos�e (''cf''. p.10) � la jouissance phallique, elle aussi consid�r�e comme un espace compact mais o� « plus grand qu’un point » et « plus petit qu’un autre » ne tiennent pas sans se d�ploie cette fois référer à une sous-famille finie d’espaces ferm�s dont l’intersection est non videdroite orientée, ce qui permet, toujours parce que l’espace est compact, de conclure que toutes les familles – y compris donc les familles infinies – ont elles-m�mes une intersection non vide (donc tirer une conclusion sur de l’infini l� o� l’hypoth�se porte sur du fini). Cette question est d�velopp�e dans l’article en fin de s�ancen’est pas indiqué ici.</font>
</blockquote>27 Lacan donne ici une définition de la compacité en termes d’ouverts qui n’est pas stricto sensu le complément de, ou complémentaire à, la première en termes de fermés, mais qui est très exactement sa contraposée, cf. article en fin de séance.
<center>[[[index]]28 Lacan utilise ici le terme de comptable là où, plus usuellement en mathématiques, on utiliserait celui de dénombrable.htm <font size="Il ne faut pas, ici, entendre que l’on ne peut pas compter ou dénombrer les éléments d’une suite finie. Les éléments d’une suite finie sont en effet comptables ou dénombrables, tout comme ceux d’une suite infinie si elle est constituée d’ éléments discrets. Le premier des exemples est la suite infinie et discrète que constituent les entiers naturels N (- …-1, 0, 1, 2" face="Garamond">[[Image:previo, 3… ) que l’on peut compter ou dénombrer. On parle alors d’infini dénombrable. D ’une façon générale on qualifie de dénombrable tout infini dont on peut faire correspondre chacun des éléments à un nombre de la suite des entiers naturels (on dit alors qu’il est équipotent à N).gif|47px|Indice Mais ce que l’on ne peut pas compter ou dénombrer, ce sont les éléments d’un ensemble infini et continu tel celui des sessions]]</font>]</center>nombres réels R représenté par tous les points d’un segment de droite. N’importe quel intervalle de la droite numérique réelle R contient une infinité de points. On parle alors d’infini non dénombrable. Lacan ne veut donc pas dire que les éléments d’une suite finie ne seraient pas comptables ou dénombrables. Il souligne simplement en creux cette caractéristique importante d’une suite d’être ou non dénombrable suivant qu’elle est ou non équipotente à N (suite infinie) ou à une de ses parties (suite finie).
29 Autre avec un grand A à « Autre côté » pour bien marquer que c’est du côté de la jouissance de l’Autre, considérée comme un espace compact où se déploient des recouvrements ouverts à l’infini dont on peut, précisément parce que cet espace est compact, extraire un sous-recouvrement fini (donc extraire du» une par une» de l’infini). La jouissance de l’Autre côté est ici opposée (cf. p.10) à la jouissance phallique, elle aussi considérée comme un espace compact mais où se déploie cette fois une sous-famille finie d’espaces fermés dont l’intersection est non vide, ce qui permet, toujours parce que l’espace est compact, de conclure que toutes les familles – y compris donc les familles infinies – ont elles-mêmes une intersection non vide (donc tirer une conclusion sur de l’infini là où l’hypothèse porte sur du fini). Cette question est développée dans l’article en fin de séance.<div/poem><center><center/div>
{| width="470"| align="<center" |[../acheron13.htm <font face="Arial">[[Image:acheronlogo.jpg|453px|Volver al sumario del N�mero 13]]</font>]|-| align="center" |<div><center><center>
{| width="470" border="1"| bgcolor="#D1D1A5" align="<div><center" | ><font size="4" face="Arial"center>'''Revista de Psicoan�lisis y Cultura<br /center>'''</fontcenter><font sizeins class="3adsbygoogle" facestyle="Arialdisplay: block">'''N�mero 13 - Julio 2001<br /> www.acheronta.org'''</font>|} </center></center></divins>|}
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