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Text/Jacques Lacan/Encore/1973.03.20

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'''<font class="font0">Encore </font>'''<div><centerBR>'''<font class="font1">Séminaire de Jacques Lacan </font>'''</center> <div><centerBR>'''Version VRMNAGRLSOFAFBYPMB</font>'''</center>
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<center>[[Image:ntUaG]]</center>
<poem style="border: 2px solid #d6d2c5; background-color: #f9f4e6; padding: 1em;">
Dans le schéma, le petit </font>''gramme</font>'' que je vous ai donné du discours analytique, le petit </font>'''a</font>''' s’écrit en haut à gauche et se soutient de cet S</font><font class="font3">2</font>, savoir en tant qu’il est à la place de la vérité. C’est de là d’où l’interpelle le S…</font><font class="font3"> 131</font> prié de dire ce n’importe quoi qui doit aboutir à la production du S</font><font class="font3">1</font>, du signifiant dont puisse se résoudre quoi ? Justement son rapport à la vérité.
<center>[[Image:vggBgQAOw==encore6.gif]]</center>
La vérité disons, pour trancher dans le vif, est d’origine, </font>''aletheia</font>''/</font><font class="font4">aletia</font>, sur laquelle tant a spéculé Heidegger. </font>''Emet,</font>'' le terme hébreu qui, comme tout usage de ce terme de vérité, a origine juridique. De nos jours encore, le témoin est prié de dire la vérité, rien que la vérité, et qui plus est toute, s’il peut, comment hélas pourrait-il, toute la vérité sur ce qu’il sait.
Il y a autre chose qui nous ligote quant à ce qu’il en est de la vérité, c’est que la jouissance c’est une limite. C’est quelque chose qui tient à la structure même qu’évoquaient au temps où je les ai construits pour vous mes quadripodes, c’est que la jouissance ne s’interpelle, ne s’évoque, ne se traque, ne s’élabore qu’à partir d’un semblant. L’amour lui-même, ai-je souligné la dernière fois, s’adresse du semblant. Il s ’adresse du semblant et aussi bien, s’il est bien vrai que l’Autre ne s’atteint qu’à s’accoler, comme je l’ai dit la dernière fois, au petit </font>'''a</font>''' cause du désir, c’est aussi bien au semblant d’être qu’il s’adresse. Cet être là n’est pas rien, il est supposé à ce quelque chose, à cet objet qu’est le petit </font>'''a</font>''', mais ici, ne devons-nous pas retrouver cette trace, qu’en tant que tel il réponde à quelque imaginaire ?
<center>[[Image:e5MafqppUnoU3tVv0kYvsy1Gencore7.gif]]</center>
Assurément cet i-maginaire, je l’ai désigné expressément de l’i, du petit i mis ici isolé du terme imaginaire, et que c’est à ce en quoi ce n’est que de l’habillement, de l’habillement de l’image de soi qui vient envelopper l’objet cause du désir, que se soutient le plus souvent, c’est l’articulation même de l’analyse, que se soutient le plus souvent le rapport objectal.
Nous en sommes sur ce sujet de la haine si étouffés que personne ne s’aperçoit qu’une haine, une haine solide ça s’adresse à l’être, à l’être même de quelqu’un qui n’est pas forcément Dieu. On en reste et c’est bien en quoi j’ai dit que le petit </font>'''a</font>''' est un semblant d’être, on en reste à la notion, et c’est là que l’ analyse comme toujours, enfin, est un petit peu boiteuse, on en reste à la haine jalouse Mmh !, celle qui jaillit de la </font>''jalouissance</font>'', de celle qui s’</font>''imageaillisse</font>'' du regard de Saint Augustin. Qu’il observe le petit bonhomme, hein, il est là en tiers. Il observe le petit bonhomme et il voit que… </font>''pallidus</font>'', enfin i, i, i, i, il en pâlit d’observer, suspendu à la têtine, son </font>''conlactaneum suum</font>''. Oui, heureusement que c’est la jouissance substitutive première n’est-ce pas dans l’énonciation freudienne, le désir évoqué d’une métonymie qui, qui s’inscrit d’une demande supposée adressée à l’Autre, de ce noyau de ce que j’ai appelé </font>''Ding</font>'' dans mon article, dans mon séminaire sur la psychanalyse, sur </font>''L’éthique de la psychanalyse</font>'', « la chose freudienne », en d’autres termes, le prochain même que Freud se refuse à aimer au-delà de certaines limites n’est-ce pas. L’enfant regardé lui l’a le petit </font>'''a</font>'''. Est-ce qu’avoir l’</font>'''a</font>''' c ’est l’être ? Voilà la question sur laquelle je vous laisse aujourd’hui, et si vous voulez lire d’ici la prochaine fois que je vous verrai, c’est-à-dire si mon souvenir est bon le dix avril, ce que j’ai écrit sur la </font>''Bedeutung des phallus</font>''''<font class="font3"> 134</font>'', sur la signification du phallus en français, si vous voulez le lire, vous verrez à quoi conduit la dernière question sur laquelle je vous laisse.
'''Notes</font>'''
<font class="font5">131 Lacan dit très clairement S, qu’en penser au regard du schéma ? Est-ce une omission ?
<font class="font5">134 « La signification du phallus Die Bedeutung des Phallus » in Écrits, op. cit., pp. 685-695
 
<center>[[Image:WUBa9padfUcJCabIwvRzkgAEqbtYyIAA7]]</center>
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[[Image:2Q==]]
 
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'''<font class="font0">Revista de Psicoanálisis y Cultura </font>'''<div><centerBR>'''<font class="font1">Número 13 - Julio 2001 </font>'''</centerBR> <center>'''<font class="font1">www.acheronta.org</font>'''</center>
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