Text/Jacques Lacan/INSU16111976.htm

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J.LACAN                                gaogoa

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s�minaire XXIV-

L'insu que sait de l'une-b�vue s'aile � mourre   1976-1977

                      version rue CB

16 novembre 1976                           [#note note]

    Je vous l'avais d�j� dit, �a m'ennuie beaucoup qu'il y ait tant de monde (...)
   
 

Voil�, il y a une affiche comme �a , grotesque. Est-ce que vous avez su la lire ?. Qu�est-ce que �a donne pour vous ?.  "L�insu que sait" quand m�me �a fait , bla-bla, �a �quivoque ; "L�insu que sait", et apr�s j�ai traduit l�"Unbewus", j�ai dit qu�il y avait, au sens de l�usage en fran�ais du partitif, qu�il y avait de � l�une-b�vue �. C�est une fa�on aussi bonne de traduire l�Unbewus(s)t que n�importe quelle autre, que l�inconscient, en particulier qui, qui en Fran�ais � et qui, en allemand aussi d�ailleurs � �quivoque avec inconscience. L�inconscient , �a n�a rien � faire avec l�inconscience. A!ors pourquoi ne pas traduire tout tranquillement par l�"une-b�vue", d'autant plus que �a a tout de suite l�avantage de mettre en �vidence certaines choses; pourquoi est-ce qu�on s�oblige dans l�analyse des r�ves, qui constitue une b�vue comme n�importe quoi d�autre, comme un acte manqu�, �  ceci pr�s qu�il y a quelque chose o� on se reconna�t, on se reconna�t dans le trait d�esprit, parce que le trait d�esprit tient � ce que j�ai appel� lalangue, on se reconna�t dans le trait d�esprit, on y glisse et l�-dessus Freud a fait quelques consid�rations qui ne sont pas n�gligeables. Je veux dire que l�int�r�t du trait d�esprit pour l�inconscient est quand m�me li� � cette chose sp�cifique qui comporte l�acquisition de la langue. 
    
    Pour le reste, est-ce qu�il faut dire que, pour l�analyse d�un r�ve il faut s�en tenir � ce qui s�est pass� la veille ? Ca  (p2->) ne va pas de soit ! Freud en a fait une r�gle, mais il conviendrait quand m�me de s�apercevoir qu�il y a bien des choses qui, non seulement peuvent remonter plus haut, mais qui tiennent � ce qu�on peut appeler le tissu m�me de l�inconscient. Est-ce que l�acte manqu� aussi c�est une affaire qui doit �tre analys�e �troitement selon ce qui s�est pass�, non pas la veille, mais cette fois-ci dans la. journ�e, c�est vraiment quelque chose qui pose question. 

    

    Cette ann�e, disons que, avec cette " insu que sait de l�une-b�vue ", j�essaie d�introduire quelque chose qui va plus loin que l�inconscient.. 
    
    Quel rapport  y a-t-il entre ceci qu�il faut admettre que nous avons un int�rieur que l�on appelle comme on peut, psychisme par exemple, on voit m�me Freud �crire endo-, endo-psychique- cela ne va pas de soi que la Psy.jpg ce soit endo -, �a ne va pas de soi qu�il faille endosser cet endo, quel rapport y a-t-il entre cet endo -, cet int�rieur et ce que nous appelons couramment l�identification ? 
   
C�est �a en somme que, sous ce titre qui est comme �a fabriqu� pour l�occasion, c�est �a que je voudrai mettre sous ce titre. Parce qu�il est clair que l�identification, c�est ce qui se cristallise dans une identit�. D�ailleurs ce -fication dans le fran�ais, est en allemand autrement �nonc�, "Identifizierung" dit Freud dans un endroit o� j'ai �t� le retrouver parce que je ne me souvenais pas que j'avais fait. un s�minaire sur l�Identifizierung. Je ne me souvenais pas, je me souvenais quand m�me de ce qu�il y avait dans le chapitre, je ne savais pas que j�y avais consacr� une ann�e mais je me souve-(p3->)nais qu�il y a pour Freud au moins trois modes d�identification, � savoir l�identification auquel il  r�serve, je ne sais pas bien pourquoi � la qualification d�amour, amour, c�est la qualification qu�il donne � l�identification au p�re. Qu�est-ce que c�est que, d�autre
part ,ce qu�il avance d'une identification faite de, de participation, il appelle �a, il �pingle �a de l'identification hyst�rique; et puis, il y a une troisi�me identification qui est celle qu'il fabrique d'un trait, d'un trait que j'ai autrefois, comme �a, j'en avais gard� le souvenir sans savoir que j'avais fait tout un s�minaire sur l'identification, d'un trait que j'ai appel� unaire. Ce trait unaire nous int�resse parce que, comme FREUD le souligne, c'est pas quelque chose qui a � faire avec une personne aim�e, une personne peut �tre indiff�rente, et un trait unaire choisi comme constituant la base d'une identification. C'est pas indiff�rent puisque c'est comme �a que Freud croit pouvoir rendre compte de l'identification � la petite moustache du F�hrer dont chacun sait que elle a jou� un grand r�le.

    C�est une question qui a beaucoup d�int�r�t parce qu�i1 r�sulterait de certains propos qui ont �t� avanc�s que la fin de l�analyse serait de s�identifier � l�analyste. Pour moi, je ne 1e pense pas. Mais enfin c�est ce que soutient quand m�meBa1int. C�est tr�s surprenant. A quoi donc s�identifie-t-on � la fin de l�analyse ? Est-ce que on s�identifierait � son inconscient ? C�est ce que je ne crois pas. Je ne le crois pas parce que l�inconscient reste � je dis reste, je ne dis pas � reste �ternellement �, parce qu�il il n'y a aucune �ternit� � reste l�Autre. C�est de l�Autre avec un grand A qu�il (p4->) s�agit dans l�inconscient. Je ne vois pas qu�on puisse donner un sens � l�inconscient, si ce n�est de le situer dans cet Autre, porteur des signifiants, qui tire les ficelles de ce qu�on appelle imprudemment, imprudemment, parce que c�est. l� que se soul�ve la question de ce qu�est le sujet � partir du moment ou il d�pend si enti�rement de l�Autre. 
    Alors en quoi consiste ce rep�rage qu�est l�analyse ? Est-ce que �a serait, �a ne serait pas de s'identifier, s'identifier en prenant des garanties, une esp�ce de distance, s'identifier � son sympt�me.

    J'ai avanc�  que le sympt�me �a peut �tre monnayable, c'est courant, �a peut �tre le partenaire sexuel. C'est, c'est dans la ligne de ce que j'ai prof�r�, prof�r� sans que �a vous fasse pousser des cris d'orfraie, c'est un fait - j'ai prof�r� que, le sympt�me pris dans ce sens, c'est pour employer le terme de conna�tre, c'est ce qu'on conna�t, c'est m�me ce qu'on, ce qu'on conna�t le mieux, sans que �a aille tr�s loin. Conna�tre n'a strictement que ce sens. C'est la seule forme de connaissance prise au sens ou on l'a avanc� que il suffirait qu'un homme couche avec une femme pour qu'on puisse dire qu'il la conna�t, voir inversement. Comme, malgr� que je m'y efforce, c'est un fait que je ne suis pas femme, je ne sais pas ce qu'il en est de ce qu'une femme conna�t d'un homme. Il est tr�s possible que �a aille, �a aille tr�s loin. Mais �a ne peut tout de m�me pas aller jusqu'� ce que la femme cr�e l'homme; m�me quand il s'agit de ses enfants, il s'agit de quelque chose qui se pr�sente comme un parasitisme. Dans l'ut�rus de la femme, l'enfant est parasite et tout l'indique jusque y compris le fait que �a peut aller tr�s mal entre ce para-(p5->)site et ce ventre.

Alors, qu'est-ce que veut dire conna�tre ? Conna�tre veut dire savoir faire avec son sympt�me, savoir le d�brouiller, savoir le manipuler, savoir, �a a quelque chose qui correspond � ce que l'homme fait avec son image, c'est imaginer la fa�on dont on se d�brouille avec son sympt�me. Il s'agit ici, bien s�r, du narcissisme secondaire, le narcissisme radical, le narcissisme qu'on appelle primaire �tant dans l'occasion exclu. Savoir y faire avec son sympt�me, c'est l� la fin de l'analyse, il faut reconna�tre que c'est court. Ca ne va vraiment pas loin.

Comment �a se pratique, c'est bien entendu ce que je m'efforce de v�hiculer dans cette foule, je ne sais pas avec quel r�sultat. Je me suis embarqu� dans cette navigation, comme �a, parce que parce que dans le fond on m'y a provoqu� ; c'est ce qui, c'est ce qui r�sulte de ce qui a �t� publi� par je ne sais quelle s�rie sp�ciale d'Ornicar , sur la Scission de 53. J'aurai �t� certainement beaucoup plus discret si la scission de 53 n'avait pas eu lieu.

La m�taphore, en usage pour ce qu'on appelle l'acc�s au R�el, c'est ce qu'on appelle le mod�le. Il y a un nomm� KELVIN qui s'est beaucoup int�ress� � �a, Lord m�me, il s'appelait Lord KELVIN. Il consid�rait que la science, c'�tait quelque chose dans lequel fonctionnait un mod�le et qui permettait � l'aide de ce mod�le de pr�voir quels seraient les r�sultats, les r�sultats du fonctionnement du R�el.

On recourt donc � l'imaginaire pour se faire une id�e du R�el. �crivez alors "se faire", "se faire une id�e", j'ai dit, �crivez-le "sph�re", pour bien savoir ce que l'imaginaire veut dire. Ce (p6->) que j'ai avanc� dans mon n�ud borrom�en de l'imaginaire, du symbolique et du r�el, m'a conduit � distinguer ces trois sph�res, et puis, ensuite, � les renouer. Il a fallu donc que je passe de ces trois boules, - il y a les dates, j'ai �nonc� le symbolique, l'imaginaire et le r�el en 54; j'ai intitul� une conf�rence inaugurale de ces trois noms ; - devenus en somme par moi ce que FREGE appelle nom propre.

Fonder un nom propre, c'est une chose qui fait  monter un petit peu votre nom propre. Le seul nom propre dans tout �a, c'est le mien. L'extension de Lacan au symbolique, � l'imaginaire et au r�el, est ce qui permet � ces trois termes de consister. Je n'en suis pas sp�cialement fier, mais je me suis apr�s tout aper�u que consister, �a voulait dire quelque chose, c'est � savoir qu'il fallait, qu'il fallait parler de corps, qu'il y un corps de l'imaginaire, un corps du symbolique, c'est lalangue, et un corps du r�el, dont on ne sait comment il sort. C'est pas simple. Non que la complication vienne de moi, mais elle l'ai dans ce dont il s'agit. C'est parce que j'ai �t�,  comme dit l'autre, confront� avec l'id�e que supporte l'inconscient de FREUD, que j'ai essay�, non d'en r�pondre, mais d'y r�pondre de fa�on sens�e, c'est-�-dire en n'imaginant pas que cette a-vision concerne quelque chose qui serait � l'int�rieur de chacun, de chacun de ceux qui font foule, et qui croit �tre de ce fait une unit�.

On a traduit cette notion de foule que veut bien dire "Massen-psychologie", on l'a traduit "Psychologie collective et analyse du moi". Rien n'y fait. FREUD a beau prendre express�ment son d�part 

File:Tore1.jpg

(p7->) de ce que Gustave LEBON a appel� nomm�ment "psychologie des foules" on traduit par psychologie collective. Une collection ! Une collection de perles, sans doute, chacune en �tant une.

Alors, alors que ce dont il s'agit, c'est de rendre compte de l'existence, de l'existence de cette foule de quelque chose qui se qualifie "moi" . Qu'est-ce que �a peut �tre que ce moi? C'est ce que, pour essayer de vous l'expliquer, j'ai essay� d'imaginer cette ann�e, l'usage de ce qu'on appelle une topologie ([../../images/16111976/fig1-3.jpg fig. I]).

Une topologie, comme vous pourrez le saisir rien qu'� ouvrir quoique ce soit qui s'appelle topologie g�n�rale, une topologie, �a se fonde toujours sur un tore, m�me si ce tore est � l'occasion une bouteille de KLEIN, car une bouteille de KLEIN est un tore, un tore qui se traverse lui m�me. J'ai parl� de �a il y a bien longtemps.

Voil�. Ici ( fig.I ), vous voyez que, dans ce tore, il y a quelque chose qui repr�sente un int�rieur absolu. Quand on est dans le vide, dans le creux que peut constituer un tore, ce tore peut �tre une corde sans doute, mais une corde elle-m�me se tord, et il y a quelque chose qui est dessinable comme �tant l'int�rieur de la corde. Vous n'avez, � cet �gard, que � d�ployer ce qui s'�nonce comme n�ud dans une litt�rature sp�ciale.

Alors, il y a �videmment deux choses, il y a deux esp�ce de trou (Fig.I). Le trou qui s'ouvre � ce qu'on appelle l'ext�rieur, �a met en cause ce dont il s'agit quant � l'espace ; l'espace passe pour �tendu quand il s'agit de, de Descartes, mais le corps nous fonde l'id�e d'une autre esp�ce d'espace. Ca n'a pas l'air tout de suite d'�tre ce qu'on appelle un corps, ce tore en question, mais vous allez voir qu'il suffit de le retourner, non pas comme se re-(p8->)tourne une sph�re, parce qu'un tore, �a se retourne d'une toute autre fa�on; 

Si, ici, par exemple, je me mets � imaginer que c'est une sph�re qui est  � l'int�rieur d'une autre sph�re, je n'obtiens rien qui ressemble � ce que je vais essayer de vous faire sentir maintenant. Si je fais un trou dans l'autre sph�re, cette sph�re-l� va sortir comme un grelot, mais c'est un tore. C'est un tore, c'est-�-dire qu'il va se comporter autrement.

Il suffirait que vous preniez une simple chambre � air, une chambre � air d'un petit pneu, que vous vous appliqueriez � mettre � l'�preuve, vous verrez alors (FIg.II ) que le pneu se pr�te � cette fa�on - vous vouez que j'ai de la peine � le manipuler - pr�te � cette fa�on de s'enfiler, si je puis dire, dans ce coffre, ce coffre � lui issu de la coupure, la coupure que nous avons pratiqu�e ici (Fig. I ) ; et que si vous pouvez poursuivre, � supposer que la coupure vienne ici, vienne ici se rabattre, s'inverser si l'on peut dire, ce que vous allez obtenir est ceci (Fig. III ), qui est diff�rent, diff�rent, en apparence, du tore, car c'est bel et bien un tore, c'est bel et bien un tore tout de m�me quoique vu cette fois-ci en coupe, c'est exactement comme si nous  coupions ici (Fig-I) le tore  dont il s'agit. Je pense qu'il ne vous �chappe pas que � rabattre ici ceci jusqu'� ce que nous bouclions le trou que nous avons fait dans le tore, c'est bel et bien la figure qui suit que nous obtenons.

Ce ne semble pas ravir, si je puis dire, votre consentement. C'est pourtant tout � fait sensible, il suffit de faire un essai. Vous avez ici deux, deux tores dont l'un repr�sente ce qui est advenu, alors que l'autre est original. Si vous,  sur un de ces tores ([../../images/16111976/fig6.jpg Fig.IV] ), sur un de ces tores coupl� de la m�me fa�on, - (p9->)  ceci va nous conduire � autre chose -, sur un de ces tores coupl�s, vous pratiquez la manipulation que je vous ai expliqu�e ici (Fig -I) � savoir que vous y fassiez une coupure, vous obtiendrez ce quelque chose qui se traduit par ceci, � savoir que les tores �tant coupl�s vous avez � l'int�rieur d'un de ces tores un autre tore, un tore qui est de la m�me esp�ce que celui que j'ai dessin� ici (Fig-I); ce qui d�signe, d�signe ceci, c'est que ici (Fig. II), vous voyez bien que ce qui est du premier tore, que ce qui est du premier tore a ici (Fig. III ), ce que j'appelle son int�rieur, quelque chose dans le tore s'est retourn�, qui est exactement en continuit� avec ce qui reste d'int�rieur dans ce premier tore, ce tore s'est retourn� en ce sens  que, d�sormais, son int�rieur est ce qui passe � l'ext�rieur; alors que pour d�signer celui-ci ([../../images/16111976/tore1.jpg Fig.IV]) comme �tant celui autour duquel se retourne celui qui est ici, nous nous apercevons que celui que j'ai d�sign� ici est, lui, rest� inchang�, c'est-�-dire qu'il a son premier ext�rieur, son ext�rieur tel qu'il se pose dans la boucle, il a son ext�rieur toujours � la m�me place. Il y a donc eu de l'un d'entre eux retournement.

Je pense que, quoique ces choses soient fort incommodes, soient fort inhib�es � imaginer, je pense quand m�me avoir v�hicul� ce dont il s'agit dans l'occasion. Je veux dire que - je me suis fait, je l'esp�re, entendre pour ce dont il s'agit - il est tout � fait remarquable que ce qui est ici n'ait pas (fig. II), quoique ce soit litt�ralement un tore, n'ait pas la m�me forme, � savoir que �a se pr�sente comme une trique , c'est une trique qui n'en reste pas moins pourtant un tore, je veux dire que, comme vous l'avez vu ici (Fig-V) ce qui vient � se former, c'est quelque chose qui n'a plus rien � faire avec la premi�re pr�sentation, celle qui noue les (p10->) deux tore, �a n'est pas la m�me sorte de cha�ne, du fait du retournement de ce que j'appelle dans l'occasion le premier tore (Fig. IV). Mais, par rapport � ce premier tore, par rapport au m�me, ce que vous avez, c'est quelque chose qui se dessine comme �a (Fig. VI), par rapport au m�me, le tore trique, si nous nous souvenons du m�me, le tore trique vient ici (Fig. VI), c'est-�-dire que, pour appuyer les choses, le trou qui est � faire dans le tore, celui que j'ai d�sign� ici (Fig. I), peut �tre fait en n'importe quel endroit du tore, jusque et y compris couper le tore ici (Fig. VI) , car alors il est tout � fait manifeste que ce tore coup� peut se retourner de la m�me fa�on, et que �a sera en joignant deux coupure que nous obtiendront cet aspect. En d'autres termes, en coupant ce tore ici, on obtient ce que j'ai appel� la pr�sentation en trique de la m�me fa�on, c'est-�-dire que quelque chose qui se manifestera dans le tore par deux coupures permettra un rabattement, exactement tel que c'est en joignant une coupure, et non pas en fermant la coupure unique, celle que j'ai faite ici, c'est en joignant donc deux coupures que nous obtiendrons cette trique, ce que j'ai appel� de ce terme, encore que ce soit un tore.

Voil� ce qu aujourd'hui, et je conviens que �a n'est pas nourriture facile, mais ce que j'aimerais la prochaine fois, � savoir dans le deuxi�me mardi de d�cembre, ce que j'aimerai entendre la prochaine fois de quiconque d'entre vous, c'est la fa�on dont ces deux modes de repliement du tore (Fig. I. II), y �tant adjoint � une troisi�me qui, lui, est celui-ci (Fig. VI) , supposez que nous ayons un tore dans un autre tore (Fig. VII) la m�me op�ration est concevable pour les deux tores, � savoir d'une coupure faite dans celui-ci, et d'une coupure autre, distincte, puisque ce n'est (p11->) pas le m�me tore, faite dans celui-l�, il est dans ce cas tout � fait clair, je vous le laisse � concevoir, que le repliement de ces deux tores nous donnera une m�me trique, mais � ceci pr�s que, dans la trique, il y aura un contenu analogue, � ceci pr�s que pour les deux cas, cette fois-ci, l'int�rieur sera � l'ext�rieur, et de m�me pour celui-ci, je veux dire pour le tore qui est � l'int�rieur.

Comment, poserai-je la question, comment identifier, car c'est distinct, comment identifier l'identification hyst�rique de l'identification amoureuse, dite au p�re, et l'identification que j'appellerai neutre, celle qui n'est ni l'une ni l'autre, qui est identification � un trait particulier, � un trait que j'ai appel� c'est comme �a que j'ai traduit le einzigen Zug      que j'ai appel� � n'importe quel trait ? Comment r�partir ces trois inversions de tores, homog�nes donc, dans leur pratique, et en plus, qui maintiennent la sym�trie, si je puis dire, entre un tore et un autre, comment les r�partir, comment d�signer d'une fa�on homologue l'identification paternelle, l'identification hyst�rique, l'identification � un trait qui soit seulement le m�me.

Voil� la question sur laquelle j'aimerais, la prochaine fois, que vous ayez la bont� de prendre parti.

File:Fig1-3.jpg
Infinitely Variable Transmission with rigid friction members (shaped as double cones) in planet configuration.jpg

note : bien que relu, si vous d�couvrez des erreurs manifestes dans ce s�minaire, ou si vous souhaitez une pr�cision sur le texte, je vous remercie par avance de m'adresser un [mailto:gaogoa@free.fr �mail]. [#J.LACAN Haut de Page] 
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