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Conférences et entretiens dans des universités
nord-américaines. Paru dans [[Scilicet ]] n°
6/7, 1975, pp. 38-41.
L’hystérique, c’est un effet ; comme tout sujet est un
effet. L’hystérique force la « matière signifiante » à avouer, et de
ce fait constitue un [[discours]].
de le tirer de ce que nous appelons catatonie. Et cela n’empêche pas qu’il
avait beaucoup d’effets : comme l’hystérique il accouchait n’importe qui
de son [[savoir]], d’un savoir en somme qu’il ne connaissait pas lui-même.
Ça ressemble à ce que Freud, sur le tard, a appelé
mal.
L’esclave se définit de ce que quelqu’un a pouvoir sur son
[[corps]]. La géométrie, c’est la même [[chose]], ça a beaucoup affaire avec le corps.
Le corps a pour propriété qu’on le voit et mal. On croit que
c’est une soufflure, un sac de peau. Ici il s’agit de support, de [[figure]],c’est-à-[[dire d’imaginaire]] d’[[imaginaire]], avec un matériel que je pose comme [[réel ]] (ci-contre,
première figure).
Il savait que le maître attachait un prix à son corps, il
était une propriété et cela à soi tout seul le protégeait. Il savait que son
corps, le maître n’allait pas le découper : peu de [[chance ]] que son corps
fût morcelé. Il se savait du même coup à l’abri de bien des choses.
Entre le corps en tant qu’il s’imagine et ce qui le lie (à
savoir le fait de parler) l’homme l’[[homme]] s’imagine qu’il pense. Il pense en tant qu’ilparle. Cette [[parole ]] a des effets sur son corps. Grâce à cette parole, il estpresque aussi malin qu’un [[animal]]. Un animal se débrouille fort bien sans
parler.
Le minimum exigible était que, de ces trois termes,
imaginaire, [[symbolique ]] (à savoir la parlote), réel, chacun fût strictement égal
aux deux autres, noué de façon telle que la partie fût égale.
Le symbolique, dont relève le surmoi, ça a affaire avec le
[[trou]].
